Inauguration de la nouvelle unité des soins intensifs: le maire Bonin piqué au vif

MUNICIPAL. Choqué, insulté, vexé. Le maire de Granby, Pascal Bonin, n’en décolérait pas à la suite de l’inauguration de la nouvelle unité de soins intensifs. Le principal intéressé l’a fait savoir en toute fin de séance du conseil, hier soir, lors d’une sortie en règle contre le député de Granby et ministre des Transports, François Bonnardel.

Habituellement invité pour des annonces d’importance, Pascal Bonin n’a pas été convoqué lundi apparemment pour des raisons liées aux contraintes de la COVID-19, a laissé entendre le député de Granby, François Bonnardel, à la requête d’un journaliste de TVA se questionnant sur l’absence de représentants de la Ville de Granby. Une explication qui a piqué au vif le maire Bonin.

«Je suis extrêmement déçu de M. Bonnardel et de sa réaction (…). Comme député de Granby, aller dire que le maire de Granby se foutait d’un rendez-vous et dire qu’il ne s’est pas présenté à cause d’un manque d’espace, quelqu’un qui est rejeté dans la vie, ça s’appelle de l’intimidation. Mon François, je vais te regarder à la caméra, tu m’intimides zéro», a réagi le maire aux propos M. Bonnardel.

Selon le maire de Granby, les agissements du ministre seraient liés à ses revendications récurrentes à l’endroit du CIUSSS de l’Estrie-CHUS et de son DG, le Dr Stéphane Tremblay, notamment dans le dossier de l’obtention d’un centre de dépistage à Granby.

Dans un communiqué émis, cet avant-midi, par le bureau du député de Granby, on soutient avoir fait parvenir une invitation au maire de Granby. «Concernant la situation avec M. Bonin, il a bel et bien été invité à visiter la nouvelle unité de soins intensifs lors des deux dernières semaines et il n’y est pas allé», lit-on dans la missive acheminée aux médias locaux.

«En terminant, je tiens à vous assurer que je n’ai aucun ressentiment négatif envers le maire. Nous avons tous les deux les intérêts de Granby à cœur et travaillons ensemble pour leurs intérêts», a conclu le député François Bonnardel.