La relève policière se prépare
SÉCURITÉ PUBLIQUE. Le portrait des effectifs changera de profil à la Police de Granby dans les prochaines années. Après une première vague de départs à la retraite, l’an dernier, pas moins d’une quinzaine d’officiers remettront leur arme de service d’ici 2023. Une réalité qui oblige le corps policier à préparer la relève.
Pour minimiser l’impact de ces départs, un appel a donc été lancé aux policiers intéressés à gravir les échelons au sein du Service de police de Granby (SPG). L’invitation faite aux agents semble avoir été entendue puisqu’une vingtaine d’entre eux ont suivi dernièrement une batterie de formations en vue d’accéder à un grade supérieur.
«En début d’année, on a fait passer des examens à certains policiers sur une base volontaire afin qu’ils se qualifient pour des examens à l’École nationale de police pour se créer une banque de superviseurs, de lieutenants et de sergents», a expliqué l’inspecteur-chef à la surveillance du territoire, Benoit Désautels.
Sur les bancs d’école durant trois semaines, les candidats au poste de sergent, superviseur et de lieutenant ont été plongés dans différents univers liés à leur travail: déontologie policière, pouvoirs de l’arrestation, rédaction et correction de rapports, supervision de patrouille, relations médiatiques, emploi de la force, enquête, gestion des pièces à conviction, procédures internes, valeurs organisationnelles et autres.
«À la base, ce sont tous des policiers, mais quand on devient lieutenant, on devient un gestionnaire policier responsable d’une équipe. Et ça vient avec l’imputabilité et les comptes à rendre. Oui, ils le voient lors de leur formation à l’École nationale de police, mais on l’adapte à la sauce locale», a fait savoir l’inspecteur-chef et responsable du volet formation au Service de police de Granby.
Chaque année, le Service de police de Granby, en collaboration avec l’École nationale de police, alloue quatre jours de formation à ses agents; ce qui représente environ 8000 heures d’enseignement.