Le taxi adapté de retour à Granby

La clientèle de personnes à mobilité réduite est privée de service de taxi depuis déjà plus de deux ans dans la région, mais voilà que Taxi van Granby vient combler ce besoin. Une toute nouvelle minifourgonnette adaptée vient de faire son apparition dans la flotte de l’entreprise.

Guy Gosselin a fait l’annonce de sa nouvelle acquisition en compagnie de la directrice de la Dynamique des personnes handicapées Martine Bédard. «C’est une très bonne nouvelle pour l’autonomie des gens», s’est réjoui la dame qui se déplace elle-même en fauteuil roulant.

En raison de l’absence d’un tel service, les personnes à mobilité réduite devaient se contenter des plages horaires disponibles chez Ami-Bus. «Il faut prendre le transport à des heures fixes et il faut appeler la veille pour réserver. Si le transport se termine à 21h30, tu ne peux pas aller prendre un verre avec des amis ou aller au cinéma», fait remarquer Mme Bédard.

Taxi van Granby répond justement à ce besoin. «Nous, on dessert 24 heures sur 24, avec un tarif au compteur», précise Guy Gosselin. Les gens qui doivent se rendre à Saint-Hyacinthe ou à Saint-Hubert pour recevoir des traitements vont aussi pouvoir faire appel au taxi adapté moyennant un tarif fixe.

Subvention

Dans sa flotte de véhicules, l’entreprise granbyenne compte trois autres minifourgonnettes non modifiées. Pour faire adapter son nouveau véhicule, Taxi van Granby a fait appel à un programme de subvention du ministère des Transports du Québec. Le délai a toutefois été anormalement long au goût de M. Gosselin.

«Avec le gouvernement, c’est difficile, il y a de la paperasse et de la paperasse. C’est long avant d’avoir une subvention», commente-t-il. Las d’attendre après d’interminables délais, il a fait appel au bureau du député François Bonnardel.

«Ça s’est réglé assez vite. Deux jours après j’avais ma confirmation», révèle l’homme d’affaires. Au bureau du député de Granby, l’attachée de presse Catherine Demers confirme avoir communiqué avec le MTQ pour qu’on jette un œil au dossier en question.

«J’ai simplement demandé pouvez-vous regarder le dossier s’il vous plaît? Des fois ça s’éternise, des fois le dossier est au-dessus de la pile, des fois il est en dessous», a souligné Mme Demers.

Elle ajoute que le besoin était criant dans la région depuis la disparition du transporteur qui offrait le service il y a quelques années. Guy Gosselin aurait déjà entrepris les démarches pour ajouter un deuxième véhicule adapté et n’exclut pas la possibilité d’en acquérir un troisième si la demande devient trop grande.