Les cloches de la Fondation Roger-Talbot vidées de leur contenu

VANDALISME. Les vêtements usagés semblent être dans la mire de malfaiteurs par les temps qui courent à Granby. La Fondation Roger-Talbot vient de l’apprendre à son tour. Ces deux cloches de récupération de vêtements ont été vidées de leur contenu au grand regret du directeur général de l’organisme, Patrick Talbot.

«Pour prendre les vêtements de deux conteneurs, c’est sûrement pas quelqu’un qui a fait ça pour ses besoins personnels», a lancé Patrick Talbot visiblement déçu de voir son organisme être à nouveau la cible des vandales.

Garées à l’arrière de l’immeuble du 107, rue Principale, près de l’église Sainte-Famille, les deux cloches aux couleurs de la Fondation, qui servent à alimenter un comptoir vestimentaire, ont été pillées tard en soirée (5 février) ou dans la nuit du 6 février dernier, selon M. Talbot.

«Il y a deux semaines, on s’est fait couper un cadenas sur l’un de nos conteneurs et on s’est dit qu’on allait le remplacer. Mais en rentrant hier (6 février), on s’est aperçu que les deux cadenas étaient coupés. Il y avait des vêtements dans les deux conteneurs et ils ont été vidés au complet», a raconté le DG de la Fondation.

Pour la Fondation Roger-Talbot, ce vol de vêtements représente une perte importante d’argent. «C’est l’une de nos sources principales de revenus pour maintenir la Fondation sur pied. Les deux conteneurs, ça représente pour nous entre 50 et 70 % de nos revenus pour une semaine», a indiqué M. Talbot.

Selon la qualité des vêtements, une cloche de récupération peut rapporter jusqu’à 1000 $ à la Fondation qui vient en aide aux adultes vivant avec un handicap intellectuel.

Encore du vandalisme

Une rampe d’accès malmenée par un ou des individus et un début d’incendie suspect rapidement maîtrisé. Et maintenant le vol de vêtements. Les méfaits s’accumulent à la Fondation Roger-Talbot depuis les derniers mois au point où l’organisation songe à sécuriser davantage son bâtiment du centre-ville.

«Avec les deux événements qui viennent de se passer, on pense sérieusement à s’équiper de caméras. C’est malheureux qu’on soit obligé de payer pour sécuriser des choses que les gens donnent et qu’on redonne en retour», a expliqué Patrick Talbot.

Aucune plainte n’a été déposée au Service de police de Granby. Le DG de la Fondation confirme toutefois avoir alerté les autorités policières afin de les aviser de la situation.