L’UPAC enquête à Granby

La Ville de Granby est dans la mire de l’Unité permanente anticorruption (UPAC). Deux analystes-enquêteurs de l’organisation policière créée pour lutter contre les pratiques de corruption, de collusion et de malversation ont rencontré quatre hauts fonctionnaires de la Ville de Granby, jeudi dernier, à la suite d’une plainte déposée au printemps 2013.

La directrice des services juridiques et du greffe, Me Catherine Bouchard, le directeur des services techniques, Daniel Surprenant, le chef de la division approvisionnements, Jacques Babin et le directeur général de la Ville, Michel Pinault, ont été rencontrés par les deux représentants de l’UPAC, jeudi dernier.

M. Pinault soutient que Granby prend «toutes les mesures à sa disposition pour contrer la corruption» et se dirait «extrêmement surpris d’apprendre que la fonction publique ait été impliquée dans un stratagème de corruption. S’il s’avère qu’une telle situation s’est produite, je condamnerai sévèrement ces actes et prendrai les mesures qui s’imposent», a-t-il indiqué lundi, par voie de communiqué.

Cette visite de l’UPAC a permis aux hauts fonctionnaires d’élaborer sur le processus d’attribution des contrats publics en matière de services d’ingénierie, d’architecture et de laboratoire.  

Les deux analystes-enquêteurs ont profité de leur présence en sol granbyen pour rencontrer le maire Pascal Bonin. Ce dernier offre sa pleine collaboration, a-t-il mentionné, dans un communiqué publié par la Ville de Granby lundi.

Les autorités municipales indiquent qu’aucun autre commentaire ne sera fait à ce propos «afin de ne pas nuire à l’enquête de l’UPAC».

Même son de cloche du côté de l’UPAC. «On ne commente pas les dossiers sous enquête. Les enquêtes sont confidentielles», note Anne-Frédérick Laurence, porte-parole de l’UPAC.