Marche de solidarité pour les enseignants du Cégep de Granby

MANIFESTATION. C’est à l’unisson que des employés de l’État du réseau de l’éducation,  de la santé et des services sociaux ont marché aux côtés des membres du syndicat des enseignants du Cégep de Granby (SECG) ce midi dans les rues de Granby pour une troisième journée de grève pour le collège. Tous en négociation avec leur employeur respectif, les membres de syndicats affiliés à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) clament leur impatience face à la lenteur de négocier ces conventions collectives.

Depuis maintenant 445 jours, les membres du syndicat des enseignants du Cégep de Granby n’arrivent pas à s’entendre avec leur employeur sur les nouvelles modalités de la convention collective. Les négociations se font lentes, selon le président du syndicat du SECG, Camille Dubuc qui espère que la situation évolue prochainement. «Il y a vraiment un gouvernement qui y va avec un rapport de force là-dedans. C’est pour ça que ça nous amène à une troisième journée de grève. C’est un moment crucial pour nous et les étudiants, car on est présentement dans la période des remises de notes. C’est le moment de mettre de la pression pour permettre de tenir les négociations au niveau collégial», précise le président.

À la table des concertations, les points à discuter restent les mêmes. La bonification des salaires et les conditions d’apprentissage sont  une fois de plus défendues par l’équipe de M. Dubuc. Par solidarité, une trentaine d’employés du domaine de l’éducation, de la santé et des services sociaux ont brandi leur pancarte lors de ce rassemblement syndical.