Mort d’un Granbyen: l’enquête se poursuit

POLICE. L’enquête pour tenter de faire la lumière sur les circonstances entourant le décès d’un Granbyen de 40 ans se poursuit. Lundi, la Sûreté du Québec ne disposait à peu près pas de nouveaux éléments.

L’identité de la victime, Christian-Paul Bordeleau, 40 ans, a été rendue publique en milieu d’après-midi. «Il s’agit d’un résident de Granby, mais ce n’était pas un résident de l’endroit où se sont produits les événements», indique la sergente Mélanie Dumaresq, porte-parole de la Sûreté du Québec de l’Estrie.

Selon des informations colligées par GranbyExpress.com, via le compte Facebook de M. Bordeleau et le rôle d’évaluation foncière de la Ville de Granby, la victime se serait trouvée dans la résidence de son ex-conjointe lorsque les événements sont survenus. «L’homme connaissait les occupants de la maison», mentionne le sergent Hugo Fournier, porte-parole de la SQ de l’Estrie, sans vouloir en dire plus.

Rappelons que vers 00h30, dans la nuit de samedi à dimanche, les policiers de Granby ont été appelés à intervenir dans une résidence de la rue Paul-Émile-Borduas. «Je ne connais pas la nature de l’appel initial», précise la sergente Dumaresq.

C’est à la suite de cette intervention que le Granbyen aurait subi des blessures qui se sont avérées mortelles. Les circonstances demeurent toutefois nébuleuses. «L’enquête est toujours en cours. Aucune hypothèse n’est écartée, y compris le geste volontaire», souligne le sergent Fournier.

La Sûreté du Québec, en charge de l’enquête à la demande du ministère de la Sécurité publique, précise que l’usage d’une arme à feu n’est pas en cause dans l’affaire.

Dimanche, le poste de commandement mobile de la Sûreté du Québec était visible sur les lieux. Outre les enquêteurs de l’Escouade des crimes contre la personne, deux techniciens du Service de l’identité judiciaire de la Sûreté du Québec étaient sur place. Un vaste périmètre a été érigé dans ce secteur résidentiel réputé tranquille.