Plus de 100 personnes réunies pour parler de vélo

VÉLO. Des élus, des décideurs et des gestionnaires de réseaux d’un peu partout au Québec se sont déplacés cette semaine, à Granby, pour participer au premier congrès tenu par l’Association des réseaux cyclables du Québec (ARCQ), qui a lieu ce jeudi et ce vendredi.

Si au départ l’organisation avait ciblé 100 participants, c’est plutôt 110 personnes qui se sont mobilisées pour parler de sécurité à vélo, de structuration régionale et pour partager leurs connaissances sur la question des réseaux cyclables.

«On est là pour échanger, pour partager des choses sur nos connaissances, a expliqué le maire de Granby, Pascal Bonin qui a offert une présentation avec le préfet de la MRC de La Haute-Yamaska, Paul Sarrazin, sur le développement du vélo dans la région. Le réseau de la Haute-Yamaska est très développé […]. Beaucoup de municipalités se trouvent où on était, à Granby, il y a probablement cinq ou six ans [dans] ce volet d’acceptabilité sociale.»

«À Granby, ce n’est pas tout à fait réglé par rapport à la rue Principale, a ajouté le principal intéressé. Il y a encore des gens qui pensent que l’espace de stationnement est plus important, mais bon […] on est encore là-dedans.»

Durant les deux journées de rassemblement sont abordés plusieurs sujets tels que le développement durable, le positionnement stratégique, la cohabitation, et la liste s’étire encore. Le ministre des Transports et député de Granby, François Bonnardel, participera aussi à un brunch, vendredi, pour échanger avec les participants.

«On est très heureux, a indiqué la présidente de l’ARCQ, Lucie Lanteigne. La mission de l’ARCQ est de réunir des gestionnaires pour partager de bonnes pratiques, de leur donner des  outils et d’être un interlocuteur auprès des instances politiques. On est contents parce qu’on avait des contenus également pour tous[les gens].»

Selon Pascal Bonin, le réseau cyclable actuelle n’est même pas à 50 % de capacité parce qu’«on ne profite pas de notre nature. On n’est pas assez encore interconnectés».

«Ces expériences-là de partage terrain sont cruciales parce que le point le plus important est la volonté politique, a-t-il ajouté. C’est la base de tout. Ce n’est pas juste de dire on siège ensemble, on se partage nos plans de match pour les arrimer. Ce qui est intéressant, c’est que les élus de la Haute-Yamaska sont pas mal sur la même page. Il n’y a pas de discordance; il y a énormément de collaboration. Dans une optique de cinq ans, on devrait avoir quelque chose de vraiment solide.»

L’ARQ ne sait pas encore si la deuxième édition aura lieu l’an prochain ou bien dans deux ans. Par contre, l’intérêt de répéter l’expérience est bien là. Peut-être même que l’événement pourrait se promener dans la région.

«On a fait un appel et ç’a a bien répondu, s’est réjouie Mme Lanteigne. Les gens étaient bien captivés. Ça positionne aussi la région qui a toujours été innovatrice.»