Rentrée scolaire: le transport par autobus pose problème à Val-des-Cerfs

ÉDUCATION. Le transport des élèves représente tout un casse-tête pour les administrateurs de Val-des-Cerfs qui s’attendent à ce que la presque totalité des 17 000 élèves du primaire et du secondaire retourne en classe le 31 août.

En mai et juin derniers, le ministre de l’Éducation avait fixé à douze le nombre maximum d’élèves par autobus. En contrepartie, plusieurs parents avaient choisi de garder leurs enfants à la maison en raison de la pandémie de coronavirus.

À la demande des autorités scolaires, de nombreux parents avaient par ailleurs accepté d’assurer le transport de leurs enfants pendant six semaines, de manière à permettre aux autres enfants de voyager en autobus de façon sécuritaire.

«Notre réseau de transport n’aurait pas été en mesure de suffire à la tâche sans la précieuse collaboration des parents», rappelle Éric Racine, directeur général du Centre de services scolaire de Val-des-Cerfs (CSSVDC).

865 élèves non admissibles

Les règles du jeu ont changé depuis la fin de la dernière année scolaire de sorte que les autobus peuvent désormais transporter un maximum de 48 élèves.

«On dénombre 24 bancs par autobus et chacun de ces bancs peut normalement accueillir deux ou trois enfants. Avec un maximum de deux personnes par banc, on se retrouve cependant avec un excédent de passagers», explique M. Racine.

Pour composer avec cette nouvelle réalité, certains autobus devront effectuer le même trajet à deux reprises matin et soir. «On estime que de 10 à 15 % de nos circuits devront être faits deux fois et qu’un élève sur dix va devoir partir de chez lui plus tôt le matin et revenir à la maison à une heure plus tardive», résume le directeur général.

«Les parents qui le désirent pourront assurer le transport de leurs enfants de manière à leur éviter de passer trop de temps à l’extérieur du domicile familial», ajoute le principal porte-parole du CSSVDC.

Les autorités scolaires ont par ailleurs décidé de ne pas assurer le transport des marcheurs qui habitent à distance raisonnable d’un établissement scolaire et des élèves qui, par choix, fréquentent une école située à l’extérieur de leur secteur d’appartenance. Quelques 865 enfants et adultes devraient être affectés par cette décision.

«En temps normal, on essaie d’accommoder le plus possible les élèves hors-secteur et ceux qui ne rencontrent pas les critères d’admissibilité en termes d’éloignement, mais cet automne, ce ne sera pas possible», précise M. Racine.