Vaste opération de recherches à Granby

Une vaste opération de recherches est en cours à Granby pour tenter de retrouver un Granbyen de 40 ans souffrant de troubles de santé mentale. Il a été vu pour la dernière fois dimanche matin.

Les équipes de patrouilles en véhicules tout-terrain du Service de police de Granby et de l’Unité de sauvetage de la Haute-Yamaska (USHY) étaient à pied d’œuvre, lundi après-midi, pour tenter de retrouver Éric Dufresne, 40 ans. Des recherches étaient effectuées au Centre d’interprétation de la nature du lac Boivin et des terres Miner.

L’homme, qui souffre de schizophrénie, a été vu pour la dernière fois, dimanche, vers 9h10, au moment où il quittait une ressource intermédiaire en santé mentale, endroit où il demeure à Granby. «Il a quitté en disant qu’il allait prendre une marche», précise l’agente Caroline Garand, porte-parole du Service de police de Granby. Voyant qu’il n’était pas de retour, un intervenant a signalé sa disparition vers 7h45, lundi matin. «C’est une personne qui souffre de schizophrénie et qui n’aurait pas pris sa médication depuis quelques jours. La schizophrénie étant une maladie imprévisible, on craint pour sa sécurité et celle d’autrui», ajoute l’agente Garand.  

Aussitôt, des recherches ont été entreprises par les policiers de Granby. «Il s’agit d’une personne qui n’a pas de véhicule, qui circule à pied. C’est un bon marcheur. C’est dans ses habitudes de vie de marcher. Les intervenants ne se sont pas méfiés. C’est quelqu’un qui appelle habituellement lorsqu’il y a un problème», poursuit Mme Garand.

Les policiers ont patrouillé différents endroits publics pour tenter de le retracer. «Nous avons vérifié tous les parcs urbains. Cet après-midi, nous procédons aux vérifications dans les parcs moins accessibles. Nous avons aussi fait des vérifications au Partage Notre-Dame puisqu’il fréquentait ce genre d’endroit», enchaîne Caroline Garand.

Il ne s’agit pas de la première disparition de l’homme. En février 2012, il avait manqué à l’appel durant quelques jours avant d’être retrouvé à Saint-Hyacinthe. Des vérifications ont d’ailleurs été faites, lundi, dans cette ville par les policiers locaux.

Un homme routinier

Les parents d’Éric Dufresne l’ont vu pour la dernière fois vendredi dernier. «C’est son père qui l’a vu et il allait bien», indique sa mère, Nicole Brodeur. Cette dernière souligne que son garçon était très routinier et avait ses habitudes. «Ça faisait quelques mois qu’il habitait là. Il se levait le matin, prenait sa douche et ses médicaments, puis il déjeunait. Il venait ensuite ici et repartait pour dîner. Il revenait et passait l’après-midi ici avant d’aller souper vers 16h30. Il passait ensuite la soirée avec moi à écouter la télévision jusqu’à 20h30», explique Mme Brodeur.

Cette dernière a cependant dû s’absenter la semaine passée pour être au chevet de son autre fils, qui a subi une chirurgie. «J’ai vu qu’il avait appelé samedi vers 16h00, mais il n’a pas laissé de message», ajoute Nicole Brodeur.

La mère du disparu avoue avoir trouvé ça «louche un peu», mais se disait qu’il allait donner signe de vie. Elle a toutefois reçu l’appel qu’elle ne désirait pas lundi matin. «La résidence a appelé pour dire qu’il n’était pas rentré coucher.»

Mme Brodeur est consciente que son fils n’a pas sa médication avec lui et cela l’inquiète. «Il est plus high quand il n’a pas ses médicaments. Il n’est pas méchant, pas violent, mais il a moins de contrôle, il fait ce qui lui passe par la tête», poursuit-elle.

Cette dernière n’a qu’un seul désir. «Je souhaite qu’il revienne à la maison. Je l’aime. Je veux qu’il revienne.»

Éric Dufresne

S’exprimant en français, Éric Dufresne mesure 1m78 et pèse 82 kg. Il a les cheveux bruns, les yeux bleus et une barbe de quelques jours.

Au moment de sa disparition, le Granbyen portait un manteau d’hiver rouge et noir, des jeans bleus, une tuque noire et des bottes de randonnée brunes.

Toute personne pouvant fournir une information ou qui a vu Éric Dufresne  peut contacter le Service de police de Granby au (450) 776-3333.