400 000 $ pour outiller les jeunes et les motiver

EMPLOI. Le député fédéral de Shefford, Pierre Breton, a confirmé, ce matin à Granby, l’octroi d’une aide financière de 400 000 $ à la Fondation Gérard Bossé.

Un premier montant de 12 458 $ permettra aux personnes en perte de mobilité d’accéder au-sol de l’édifice de la rue Cowie grâce l’installation d’un élévateur.

La plus grosse partie de la subvention gouvernementale, soit une somme de 381 458 $, servira à financer la réalisation d’un projet d’insertion au marché du travail qui profitera à 32 jeunes répartis au sein de quatre cohortes.

Un premier groupe de huit participants a été mis sur pied au début de février et trois autres lui succéderont d’ici la fin de l’année 2018

«Pour notre gouvernement, il est important d’aider les jeunes à surmonter les obstacles à l’emploi, à acquérir un éventail de compétences et de connaissances pour participer au marché du travail», signale le député Breton.

Projet à deux volets

Durant les onze premières semaines du projet, les jeunes vivront une expérience de groupe au cours de laquelle ils s’occuperont à tour de rôle de la réception, du classement, de l’étiquetage et de la prise d’inventaire des meubles, vêtements, jouets et articles de sport du bazar de la Fondation. Chacun aura par ailleurs l’occasion de se familiariser avec l’utilisation du système informatique, de la caisse enregistreuse et de l’atelier de réparation des vélos.

«La prise en charge d’une grande diversité de tâches permettra aux jeunes de se dépasser tout en développant leurs aptitudes au travail», explique le directeur général de la Fondation Gérard Bossé, Alain Massé.

Les participants auront par la suite l’opportunité de découvrir les mille et une facettes  du marché du travail au moyen d’un stage en entreprise de treize semaines.

«En sortant du local, où ils auront passé les onze premières semaines, les jeunes seront confrontés à une autre réalité qui leur permettra de grandir encore davantage», ajoute M. Massé.

Une prime de persévérance

Les jeunes ayant complété le programme de 24 semaines bénéficieront d’une prime de 500 $.

«Cette prime de persévérance ne vise qu’un seul but: les motiver à aller jusqu’au bout et à terminer ce qu’ils ont commencé. Une fois le programme complété, la balle sera dans le camp de chacun des participants», poursuit le directeur général de la Fondation.

Quelques-uns de finissants retourneront aux études pour combler un manque au niveau de leur formation alors que les autres prendront la direction du marché du travail.

«Les participants repartent de chez nous mieux outillés, plus confiants, en ayant davantage conscience de leur potentiel», fait valoir M. Massé.