Besoin d’aide pour développer le commerce en ligne?

ÉCONOMIE. Un Québécois sur deux a fait un achat sur Internet au cours de la dernière année. Chez les 25-34 ans, c’est sept individus sur dix qui ont magasiné sur la toile dans les 12 derniers mois. Le commerce électronique est un incontournable de nos jours. Pour aider les entrepreneurs à faire face à ce nouveau défi, le Centre d’aide aux entreprises de la Haute-Yamaska et région (CAE) lance un programme de soutien doté d’une enveloppe de 7000 $.

Un site web, est-ce important? Les réseaux sociaux, une présence essentielle? Quels sont les rouages d’une plateforme transactionnelle? Difficile parfois de s’y retrouver, mais devant la mondialisation du magasinage, les boutiques, les commerces et les entreprises de services d’ici n’ont d’autres choix que s’adapter.

Grâce à la contribution de Développement économique Canada, sept entreprises se partageront 7000 $. Chaque participant recevra une somme maximale de 1000 $ non remboursable. Cet argent pourra notamment servir à rencontrer des professionnels spécialisés en commerce électronique. À son tour, l’entrepreneur devra investir 100 $ de sa poche pour décrocher une subvention.

«Pourquoi le commerce en ligne? C’est surtout l’urgence d’agir. On sait que beaucoup de ventes se perdent parce que les commerçants n’ont pas de site (web) en ligne», a déclaré la directrice générale du CAE Haute-Yamaska et région, Isabelle Brochu.

Fuites commerciales

Pour le directeur général de CommercETourisme Granby région, Sylvain Gervais, le commerce en ligne doit faire partie des opérations quotidiennes des commerçants au 21e siècle. «Cette tendance-là, elle est lourde. Selon Léopold Turgeon, le PDG du Conseil québécois du commerce de détail, c’est une augmentation de 20 % des ventes en ligne depuis 2010.» «Comparativement en magasin, c’est à peu près 1,5 %. Il y a un filon à exploiter (…). Les commerçants ont de la difficulté, ils sont pris dans leurs opérations journalières et de commencer à taponner pour avoir un site Internet, une boutique en ligne (…).  Nous, on veut vraiment qu’un professionnel puisse aller dans leur commerce, leur tenir la main et les aider à s’organiser pour être plus performant », a ajouté Isabelle Brochu, du CAE.

Selon M. Gervais, un commerce sur deux  dans la région serait actif sur le web (site Internet, transaction en ligne, réseaux sociaux). Et le phénomène du magasinage en ligne continue de prendre de l’ampleur, soutient François Provost, responsable du programme Classe affaires du Centre régional intégré de formation (CRIF).

«Il y a eu une vague de dire je m’en vais sur le web. De cette vitrine, très peu (de commerçants) ont passé à la boutique en ligne. Ce qui fait en sorte qu’il faut s’en aller vers le commerce en ligne, car le trois quart de l’argent investi par les consommateurs s’en va sur les marchés américains (…). C’est présentement 2$ sur 3$ qui sortent du Québec», a mentionné M. Provost.

Pour plus de détails au sujet de ce programme d’aide, les intéressés sont invités à communiquer avec Isabelle Brochu au 450 378-2294 avant le 31 janvier 2017.

Formation Boutique en ligne

François Prévost, du CRIF, offrira une formation de 6 heures dès le 18 janvier 2017 sur l’utilisation efficace des technologies  de communication. Coût: 70$ par personne. Information et inscription: www.classeaffaires.info/branchons-les-pme ou 450 378-8544, poste 70285.