C’est Belge: une deuxième tablée… et des bannières!

RESTAURATION. Vous avez sans doute remarqué Tintin et Milou dans la vitrine en vous demandant pourquoi? Depuis lundi, un deuxième restaurant C’est Belge accueille les amateurs de déjeuners gastronomiques et de dîner à l’europoéenne. La nouvelle tablée à l’angle des rues Principale et St-Jacques se veut aussi un prélude au développement de bannières ailleurs au Québec.

Philippe Payen, chef et co-propriétaire des deux établissements, s’y connaît en développement de franchises. Avant de s’établir au Québec, il était propriétaire d’une chaîne de rôtisseries appelée Hector Chicken en Belgique.

«Quand on a ouvert le premier C’est Belge en 2007, on l’a fait en sachant qu’un jour il pourrait y avoir des bannières», raconte M. Payen rencontré récemment sur le chantier de son nouveau restaurant.

Il confirme donc que ce nouvel établissement au centre-ville sert en quelque sorte de prototype pour développer d’éventuels projets clé en main destinés à des professionnels de la restauration.

«On voudrait en avoir une dizaine maximum et adressée à des professionnels qui voudraient, par exemple, convertir leur restaurant de soirée en déjeuner», précise le chef qui dit avoir été approché par des gens de la Rive-Sud et de Montréal.

De nouveaux partenaires se sont justement joints à l’aventure, alors que le fondateur a offert des participations à deux employés de longue date: Jean-Philippe Bachand et Joffré Bousquet. «Ils sont avec nous depuis le début. Je les ai aidés, mais ils m’ont beaucoup aidé aussi.»

L’objectif premier de la seconde tablée à Granby demeure cependant de soulager le premier établissement de la rue Robinson Sud. «On refuse énormément de monde. Les gens sont prêts à payer un peu plus cher pour avoir un repas de qualité», croit cet ardent défenseur du slow food.

Côté image, le nouvel établissement arbore lui aussi une impressionnante photo de Bruxelles. On devrait aussi y retrouver plusieurs photos d’artistes belges. La salle des toilettes, qui pourrait nécessiter quelques semaines supplémentaires de travaux, devrait donner l’impression d’entrer dans un tableau de Magritte.

L’ajout d’un coin boutique va finalement permettre aux habitués du restaurant de se procurer des produits dérivés à l’image de C’est Belge.

Nouveau menu

Nouveau restaurant, nouvelle carte? Oui et non. Environ 80% du menu de la maison-mère est offert dans le nouveau C’est Belge. Le chef tient à ce que quelques plats demeurent exclusifs à l’établissement de la rue Robinson et se permet d’ajouter des nouveautés, dont des «midis-express».

Manger local

Depuis le début, Philippe Payen tient à ce que ses «recettes européennes adaptées au déjeuner québécois» soient préparées avec des produits de la région. «Je veux faire marcher l’économie locale», plaide-t-il. De manière générale, c’est la filière européenne de la région qui en profite! Les charcuteries du Saucisson Vaudois (Ste-Sabine), le porc des Porcheries Ardennes (Mont-Saint-Grégoire), le pain de La Mie Bretonne (Cowansville) et le café Virgin Hill (Waterloo) comptent parmi les produits qui se retrouvent dans votre assiette belge.

Timili, la mascotte

C’est Belge profite de l’ouverture pour dévoiler sa mascotte Timili. Inspiré des bandes dessinées belges, le personnage qui parle Ch’ti, devrait être bien présent sur les réseaux sociaux.