Convention collective: la Ville de Granby s’entend avec ses policiers
NÉGOCIATIONS. Après des mois de négociations, la Ville de Granby et le syndicat de la Fraternité des policiers et policières de Granby se sont entendus sur les termes d’une nouvelle convention collective. La nouvelle entente est d’une durée de sept ans et rétroactive au 1er janvier 2014.
C’est à la suite de sept rencontres, survenues entre le 12 mai 2016 et le 2 février 2017, que ce nouveau contrat de travail a été approuvé. D’ailleurs, il s’agit de la première convention collective à être signée depuis 2008 et celle-ci sera signée par les deux parties le 20 février prochain.
«Pour moi, une convention collective de sept ans avec nos policiers et policières de Granby, c’est un moment mémorable. On peut regarder vers l’avant et vers l’avenir. Cette négociation a été un travail de longue haleine. Nous prenions le temps d’analyser les solutions possibles pour en arriver à une entente», a mentionné le conseiller Jocelyn Dupuis lors de la séance extraordinaire du conseil municipal de Granby.
Le nouveau contrat de travail contient notamment des augmentations salariales de 3% (2,5% + 0,5% à titre de rattrapage salarial) pour les années 2014-2015 et 2016. Quant aux années, 2017 à 2020, les hausses seront de l’ordre de 2%.
Parmi les faits marquants de cette nouvelle convention collective, il y a le réaménagement des horaires. Celui-ci consiste à retirer les quarts de travail de 10 heures portant du même coup la semaine régulière à 37,8 heures. Un poste d’enquêteur jeunesse sera également créé. L’augmentation des primes de quart, des bonis d’ancienneté et la mise à niveau des congés sociaux sont inclus dans la nouvelle convention collective.
De son côté, le maire Pascal Bonin a tenu à souligner le travail des deux élus attitrés au dossier. «Les citoyens de Granby sont chanceux d’avoir deux élus sur le comité de négociations. Bravo à M. Dupuis. Il avait une longue feuille de route au niveau de la négociation», a-t-il affirmé lundi soir.
Pour Jocelyn Dupuis, l’écoute a été un élément important dans les pourparlers. «On a écouté. Nous avons pris le temps s’asseoir et de poser des questions afin de savoir ce qui ne fonctionnait pas et ce qui allait faire leur affaire. De notre côté, nous avions une convention collective blindée parce qu’elle avait été accordée par un arbitre et il avait penché en notre faveur. Nous n’avons eu qu’à assouplir tout ça», ajoute celui qui est responsable des dossiers finances et ressources humaines à la Ville de Granby.
Granby Express n’avait pas réussi à joindre le président de la Fraternité des policiers et policières de Granby, Frédéric Boulet.