Défi pissenlit: Granby joint le mouvement
ENVIRONNEMENT. Prisé par les insectes pollinisateurs, détesté par les propriétaires qui rêvent d’avoir une pelouse sans plante indésirable. Le pissenlit ne laisse personne indifférent. À l’instar de plusieurs communautés de la province, la Ville de Granby participe à son tour pour la première fois au Défi pissenlit qui promeut le maintien de la plante jusqu’à sa floraison afin de donner un coup de pouce aux pollinisateurs.
L’invitation lancée par la Ville n’a rien de bien compliqué. Durant les prochaines semaines, on invite les citoyens à ranger leur tondeuse le temps de permettre aux insectes pollinisateurs de faire le plein de nectar et de pollen. En retour, les insectes contribuent à leur façon à nourrir notre garde-manger en pollinisant les fruits et les légumes que nous consommons. «Rappelons qu’à l’échelle mondiale, 35 % de la nourriture est produite grâce à ses insectes. Plus particulièrement, les pollinisateurs sont indispensables à la reproduction de 75 % des espèces cultivées», a rappelé la Ville par voie de communiqué.
En plus de demander un effort aux résidents, la Ville de Granby participera également au mouvement par l’entremise du Service des travaux publics qui réduira le nombre de coupes de gazon sur les terrains municipaux durant le défi.
«Dès qu’on voit un pissenlit surgir au début du printemps, on est pris d’une furieuse envie de l’arracher, mais en fait, il est l’un de nos meilleurs amis. Il pousse sur des terrains qui sont compactés et pauvres en nutriments. Les racines du pissenlit permettent d’aérer le sol et ses feuilles, lorsqu’elles se décomposent, apportent du calcium. Quand la qualité du sol s’améliore, le pissenlit disparaît par lui-même», a évoqué la conseillère municipale et responsable du développement durable, Catherine Baudin.
Dans le cadre de l’événement Unis-vert présenté ce samedi 7 mai au parc Daniel-Johnson, il y aura par ailleurs une distribution d’affichettes vantant l’initiative au kiosque de la Ville des 11h.