Des élèves se mobilisent pour les démunis à l’approche de Noël

GÉNÉROSITÉ. Perte d’emploi, maladie, difficultés financières; dix familles vivant cette réalité pourront apprécier malgré tout le temps des Fêtes. Un groupe de 16 élèves de l’école secondaire Joseph-Hermas-Leclerc a mis l’épaule à la roue pour leur acheter de la nourriture et des cadeaux de Noël pour qu’elles puissent aussi passer un bon moment.

Depuis plusieurs années, l’enseignante au programme Formation préparatoire au travail, France Simoneau, mène à terme différents projets pour «sensibiliser les élèves à aider les autres». En septembre, elle est revenue à la charge avec une idée de paniers de Noël.

«On voulait faire un projet, on voulait s’investir jusqu’en décembre avec un projet pour aider les autres, explique la responsable de l’initiative. Avec les élèves, avec des tempêtes d’idées, on est arrivés avec [l’idée] des paniers de Noël. On voulait sélectionner des familles qui avaient besoin d’aide.»

Au cours des semaines qui ont suivi, le groupe d’élèves a envoyé bon nombre de lettres à des commanditaires, a sélectionné les partenaires, a présenté ledit projet et a procédé à l’achat de la nourriture et des cadeaux de Noël en trouvant les meilleures économies possible dans les circulaires.

La démarche du groupe scolaire de l’école Joseph-Hermas-Leclerc  permettra donc à dix familles et 39 enfants de profiter aussi du temps des Fêtes malgré les difficultés qui les touchent. Évalués au total à plus de 4 200 $, les paniers de Noël offriront un cadeau neuf pour chaque enfant, mais aussi des jouets usagés en bon état de la part d’enseignants de l’école.

«On a demandé aux enseignants des jouets usagés, des jeux de société parce que le but était vraiment de favoriser des échanges parents-enfants, commente Mme Simoneau, qui indique que des boîtes de légumes des jardins communautaires de la Ferme Héritage Miner seront aussi offertes aux familles cet été. On s’est fait envahir. On a eu au-delà de 150 cadeaux des membres du personnel.»

Les élèves ont apprécié leur expérience des paniers de Noël. Certains aimeraient d’ailleurs que l’activité revienne à l’école.

«Je ne savais pas qu’on pouvait aider autant d’enfants en si peu de temps, commente Chito. Ça ouvre les yeux.» «J’ai vraiment aimé écrire les lettres pour les commanditaires», souligne pour sa part Shamidu. «J’ai aimé faire [les paniers] parce que c’est le fun de voir les familles bien contentes, c’est sûr, indique pour sa part Lauryanne. Il y a plus de gens en difficulté qu’on pensait.»

«C’était un gros projet sur plusieurs sphères, on a investi beaucoup de temps, mais le résultat est là, se réjouit Mme Simoneau. Si on répète l’expérience, ça va être plus facile parce qu’on a déjà une démarche.»