Deux suspects arrêtés après une folle poursuite… à pied!

POURSUITE POLICIÈRE. Deux suspects âgés d’une vingtaine d’années, arrêtés au terme d’une poursuite à la course et dans la rivière Yamaska, devaient faire face à la justice vendredi. Ils sont suspectés d’avoir dérobé du matériel spécialisé chez Bell Canada dont la valeur est évaluée à 150 000$. Un troisième suspect pourrait être impliqué.

Un appel 911 logé vers 1h30, vendredi, par des citoyens a mené les policiers à se rendre dans le secteur de la rue Rutherford pour repérer des individus suspects. En arrivant sur place, les policiers ont localisé deux suspects sur le terrain de l’entreprise Bell Canada, située au 505, rue Rutherford à Granby. Les deux personnes n’ont toutefois pas coopéré avec les patrouilleurs et ont pris la fuite à pied.

Les policiers ont couru après les deux suspects pendant 25 minutes dans le secteur! «À un moment dans leur fuite, ils ont traversé la rivière Yamaska», raconte l’agent Guy Rousseau, porte-parole du Service de police de Granby.

Malgré cette poursuite qui a pratiquement les allures d’une compétition sportive, les policiers sont parvenus à procéder à l’arrestation des deux suspects à l’arrière d’une résidence du secteur.

Les deux hommes âgés d’une vingtaine d’années ont été conduits au poste de police où ils ont rencontré les enquêteurs avant de faire face à la justice, vendredi.

L’enquête est toujours en cours, mais les premiers éléments démontrent que les deux suspects se sont introduits clandestinement sur le terrain de l’entreprise et ont forcé les portes de quelques camions pour s’emparer d’outils spécialisés. «L’inventaire est terminé. Tous les objets ont été récupérés. La valeur du vol s’élèverait à environ 150 000$», poursuit l’agent Rousseau. Un troisième suspect serait relié à cette affaire et est recherché par les policiers.

Toute personne qui aurait de l’information sur ce dossier est priée de communiquer avec l’enquêteur Alexandre Labrecque au (450) 776-8333, poste 3608.

Guy Rousseau rappelle l’importance de la collaboration du public. «On a encore la preuve aujourd’hui que lorsque les citoyens s’impliquent et dénoncent les agissements suspects, ça fait la différence. Ils sont nos yeux et nos oreilles», conclut-il.