Formation plus spécialisée au collégial: un projet dénoncé par les enseignants
ÉDUCATION. Les intentions de la ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, de réformer les études collégiales en donnant plus de flexibilité et d’autonomie aux cégeps préoccupent le Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Granby-Haute-Yamaska (SEECGHY).
AU SEECGHY, on soutient que la réforme proposée par la ministre David pourrait engendrer de la concurrence entre les établissements collégiaux. Selon la direction du syndicat, la régionalisation de la formation serait dommageable pour les cégeps en région.
En entrevue avec la Voix de l’Est, le président du SEECGHY, Camille Dubuc, a notamment fait allusion à l’implantation de l’entreprise Hyundai à Bromont en 1989. Une formation collégiale basée sur les activités du constructeur automobile avait été offerte, mais tablettée en raison de la fermeture de l’usine au début des années 90.
De son côté, la direction du Cégep de Granby ne craint pas la modification du règlement sur le régime des études collégiales. Selon la Voix de l’Est, le directeur général du collège de la rue Saint-Joseph, Yvan O’Connor, soutient que la valeur du diplôme ne sera affectée.