François Bonnardel veut maintenir le cap en 2023

POLITIQUE. Alors que 2022 s’est terminée sur les chapeaux de roues avec une 6e réélection pour François Bonnardel, le député de la circonscription de Granby et nouveau ministre de la Sécurité publique a profité du début d’année 2023 pour faire le point sur les chantiers et les projets lancés avec le GranbyExpress.

L’année 2023 s’inscrit plutôt dans une logique de continuité pour François Bonnardel, qui verra sans doute quelques-uns de ses engagements se réaliser ou se mettre en branle. Mise en place de plusieurs chantiers routiers, construction d’un centre mère enfant et d’une maison des aînées, construction d’un immeuble de 90 logements sociaux, de deux écoles primaires et d’un gymnase du Cégep de Granby et l’aménagement d’une piste d’athlétisme à l’école J.-H.-Leclerc. Malgré un contexte économique fluctuant, les dossiers locaux, eux, vont quand même bon train pour le parlementaire.

Cependant, parmi les chantiers prioritaires, le député de Granby accorde une place très importante à son initiative environnementale d’envergure, la restauration de la rivière Yamaska. « C’est un dossier extrêmement important pour moi et ça va de soi vu que l’on constate la dégradation de la Yamaska depuis des années. Ce ne sont pas juste de belles paroles, tous ceux qui étaient au débat sur l’environnement au Cégep ont vu à quel point on tient à ce dossier. On devra aller chercher des sommes pour la restructuration de la Yamaska et s’assurer qu’on a un plan de match sur le court, moyen et long terme », explique M. Bonnardel.

Du transport à la sécurité publique

Après quatre années passées au sein du ministère des Transports, François Bonnardel entame son deuxième mandat sous la bannière caquiste en tant que ministre de la Sécurité publique. Un portefeuille, certes moins conséquent que son voisin des transports, mais qui représente un nouveau défi pour le Granbyen. « C’est sûr qu’à la base au ministère des Transports on gère de gros dossiers, de gros projets qui coûtent des centaines de millions, sinon des milliards de dollars. On n’est pas dans les mêmes eaux du côté de la sécurité publique, mais s’il y’avait une priorité en termes de suivi, c’est la violence armée, notamment à Montréal et à Laval », souligne François Bonnardel.

Pour le ministre, il s’agit avant tout de mieux outiller les villes (notamment Montréal et Laval) pour que celles-ci puissent davantage équiper à leur tour les services de police « pour être capable de sécuriser leurs citoyens et qu’on retrouve cette sécurité qui est digne pour Montréal dans les prochains mois », précise le parlementaire. « Ce suivi de la violence armée va être partie prenante chaque semaine et chaque mois, il s’agit de s’assurer que les outils qu’on donne soient bien utilisés et que concrètement sur le terrain, on constate les résultats », ajoute-t-il.

Au-delà de la violence armée, d’autres dossiers sensibles relevant de la sécurité publique risquent de tenir le ministre éveillé durant les prochains mois, tels que la violence sexuelle, la cyberintimidation, le dossier des bracelets anti-rapprochement, le profilage racial, le financement de la police ainsi que la gestion de sinistrés. Malgré de grands défis qui l’attendent dans ses nouvelles responsabilités, M. Bonnardel ne se sent pas vraiment en terre inconnue. « Il y a toujours eu des liens entre le transport et la sécurité publique, notamment quand on parle de la situation du 23-24 décembre dernier avec la tempête et le verglas. La sécurité publique est responsable de chapeauter tout le dossier de la sécurité civile et le MTQ n’est jamais très loin. Et lorsque j’étais aux transports, la sécurité publique n’était pas très loin non plus », mentionne-t-il. 

Maintenir le cap

Pour la prochaine année, il s’agira surtout de maintenir le cap pour l’élu provincial. Le plus important pour lui, c’est de savoir que les citoyens sentent que son ministère est là pour les accompagner lorsqu’ils vivent des catastrophes comme le glissement de terrain à Pierreville ou encore l’explosion dans une entreprise de propane à Saint-Roch-de-l’Achigan.

Un rôle que François Bonnardel veut continuer à accomplir avec « passion » et « fierté ». « Cette fierté et cette passion, c’est les gens qui me la transmettent que je sois au Maxi ou ailleurs à Granby et qu’on me dit « ne lâchez pas, vous faites un bon travail ». C’est le fun de voir que notre boulot est reconnu et qu’on peut redonner ses lettres de noblesse à ce rôle qui n’est pas toujours bien vu », conclut François Bonnardel.