Granby confirme l’achat du terrain de l’usine Cresswell pour 2,9M $

MUNICIPAL. C’est maintenant officiel, le conseil municipal de Granby a entériné l’achat du terrain de l’usine Cresswell, rue Léon-Harmel, au coût de 2,9M $. L’entreprise dispose de 270 jours pour raser tous ses bâtiments et décontaminer le sol.

Une fois le terrain remis en état, la Ville va disposer d’un vaste espace de 24 740 mètres carrés (263 393 pieds carrés). Le prix de vente représente donc un peu plus de 117$ du mètre carré. «Ce qui est conforme à l’évaluation que notre directrice Chantal Leduc, du Service de l’évaluation, en a faite pour un terrain sans bâtisse et décontaminé», peut-on lire dans la résolution adoptée lundi soir.

Selon nos sources, la transaction aurait été à toute fin réglée le 21 novembre dernier. GranbyExpress.com a alors tenté d’obtenir confirmation auprès du directeur général Michel Pinault qui a nié nos informations. «On a des discussions, mais il reste des détails», a-t-il alors commenté. L’offre finale de vente est datée du 24 novembre.

Parmi les détails, il semble que les deux parties ne s’entendaient pas sur le partage des coûts de décontamination. Au final, la facture sera acquittée en parts égales entre la Ville et les Industries Cresswell. La contribution de Granby n’excédera cependant pas 500 000$.

D’après le contrat de vente, l’entreprise doit livrer le terrain prêt à construire dans un délai de 270 jours, soit au plus tard en août 2015. Notons que la Ville de Granby paiera comptant les 2,9M $ pour l’achat du terrain.

Un complexe aquatique, deux piscines

À la lecture des conditions d’achat du terrain de la rue Léon-Harmel, on comprend que la Ville de Granby projette d’aménager deux piscines dans son futur complexe aquatique.

Il est précisé que le terrain doit permettre la construction d’une piscine intérieure ainsi que d’une piscine extérieure. Au cours des dernières semaines, le maire de Granby Pascal Bonin a estimé que le coût de construction du nouveau complexe pourrait s’élever à 34M $.

Perte d’emplois

La démolition de celle qu’on appelait Cresswell Pomeroy, qui a contribué au développement de tout un quartier depuis son ouverture en 1951, ne se fera pas sans perte d’emplois. Des informations indiquent qu’environ 15 travailleurs seraient licenciés. Plusieurs autres devraient être intégrés à l’usine de la rue St-Vallier.