Granby: la démolition de l’ex-meunerie de la Coop va bon train

AFFAIRES. Dans quelques semaines, l’ex-meunerie de la Coop des Montérégiennes ne sera plus qu’un souvenir. Vacant depuis  cinq ans, l’important bâtiment de la rue Principale goûte à la médecine des démolisseurs depuis les derniers jours.

Après en être venue à une entente avec la compagnie Rogers, en septembre dernier, pour la relocalisation d’une antenne de télécommunication (érigée sur l’ancienne meunerie), la Coop des Montérégiennes a pu donner le feu vert au projet de démolition. Les travaux ont débuté en décembre et devraient être complétés à la fin avril, soutient le directeur général de la Coop des Montérégiennes, Christian Massé.

«Cette meunerie-là a été faite en deux temps. La première section a été construite dans les années 50 et l’autre dans les années 80. La partie des années 80, qui est construite en acier, est presque toute démolie. La portion des années 50 est faite de béton et va demander plus d’attention pour la démolition. Ensuite, il va rester les fondations», a expliqué M. Massé.

L’avenir du siège social?

Après l’arrêt des activités du centre de distribution d’engrais et le démantèlement de la meunerie, il ne restera plus que le siège social de la Coop des Montérégiennes sur le site de la rue Sainte-Thérèse. Quel est son avenir? Quel est le sort réservé à l’imposant terrain situé en plein cœur de la ville de Granby?

«On vient de déménager la quincaillerie (dans le nouveau BMR de la rue Saint-Jude Sud). Il reste le siège social. Le conseil d’administration se penche là-dessus depuis les deux derniers c.a. à savoir exactement qu’est-ce qu’on va faire. Est-ce qu’on va le mettre en vente? Ce n’est pas encore décidé», a indiqué le DG de la coopérative.

Voisine de la Coop des Montérégiennes, la coopérative Agropur, qui opère l’usine d’Aliments Ultima, pourrait être la partenaire idéale en vue d’une éventuelle transaction immobilière.

«Il y a plein de possibilités. Ce qu’on sait, c’est qu’on va faire des choses en collaboration avec Agropur», a déclaré Christian Massé au GranbyExpress.

Une vente totale ou partielle de l’emplacement, un échange, une cession de terrain. Selon M. Massé, le conseil d’administration de la Coop des Montérégiennes étudierait divers scénarios et le processus d’analyse pourrait prendre quelques mois.

Née d’une fusion en 2013, la Coop des Montérégiennes regroupe aujourd’hui les activités des Coop Excel, Saint-Damase et Saint-André d’Acton. Elle procure du travail à plus de 110 travailleurs. Cette unification des forces avait alors mené notamment à la réorganisation des opérations des meuneries du réseau. Après la fermeture de la fabrique de Granby, la Coop a concentré ses opérations dans ses usines de Sainte-Rosalie et de Saint-Damase.