Il était une fois le Service de police de Granby
HISTOIRE. Le 3 mai 1880, des hommes en uniforme portent allégeance au Service de police de Granby (SPG) pour la toute première fois. Un moment important dans la petite histoire de la cité. 140 ans plus tard, l’organisation policière rend hommage à ceux et celles qui ont consacré leur vie à servir leur communauté avec le dévoilement d’une vitrine historique.
Insignes, ceinturon, articles de journaux de l’époque, insignes, képi, veston. Après deux ans de travail et de collaboration avec la Fraternité des policiers et des policières et le service des archives de la Ville, le SPG étale au grand au jour des objets marquant l’histoire de la sûreté municipale.
«Le présentoir est venu d’une idée de la direction en collaboration avec la Fraternité justement pour augmenter le sentiment
d’appartenance, mais également pour se souvenir d’où l’on vient. Notre poste existe depuis 140 ans et on trouvait important de remémorer l’histoire de notre poste», a déclaré le directeur du Service de police de Granby, Bruno Grondin.
Pour le vice-président à la Fraternité, l’agent Guy Rousseau, l’inauguration du présentoir commémoratif se veut une belle marque de reconnaissance à l’endroit des ex-membres du service.
«Je suis un amateur de photos et d’archives et ce projet me tenait à cœur. Ça fait 31 ans que je suis policier à Granby et ça fait 31 ans que j’y pensais.» «Lorsqu’on regarde les images du passé, on sent la fierté dans le service. C’est important pour nous de rappeler cette fierté et de se souvenir où l’on était et vers où on s’en va», a exprimé M. Rousseau.
Tant du côté de la direction du SPG qu’à de la Fraternité, on possédait des artefacts policiers qui dormaient dans des boîtes. Comment s’y retrouver? Comment choisir les objets à exposer? L’histoire derrière ses articles? Pour départager le tout, les policiers ont fait appel à Alexandre Patenaude, coordonnateur à la Division des archives à la Ville de Granby.
«C’est dans notre mandat de préserver les archives, mais ça prend tout sens quand on est capable de les diffuser et de les mettre en valeur. La vitrine que vous voyez aujourd’hui, c’est l’aboutissement d’une démarche entamée il y a deux ans (…). La sélection (d’objets) reflète l’ancrage du service de police dans la communauté. On a différents badges et des références au service de police du Canton. On est capable de montrer des événements pour lesquels les policiers se sont impliqués au fil du temps.»