Importation de cocaïne: trois Granbyens arrêtés
Un trio de Granbyens se retrouve au cœur d’une histoire d’importation de cocaïne en provenance du Panama. Leurs aspirations ont toutefois été freinées par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) qui a récemment procédé à leur arrestation. Les trois suspects, et un complice de Saint-Hyacinthe font maintenant face à des accusations criminelles.
En novembre 2012, Victor Manuel Patino Lucero, 32 ans, de Granby, a été arrêté par les policiers des Services d’enquêtes fédérales aéroportuaires (SEFA) de la GRC. Lucero a été surpris par les agents de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) alors qu’il avait dissimulé un peu plus de 3 kg de cocaïne dans une valise à double fond.
La drogue provenait du Panama, précise la GRC. «Le procès de Victor Manuel Patino Lucero débutera le 25 septembre 2014», mentionne le caporal Luc Thibault, porte-parole de la GRC. L’enquête a aussi permis de procéder à l’arrestation de Yhonny Andres Estrada Restrepo, 26 ans, de Granby. Son enquête préliminaire a été fixée le 27 juin 2014. Tous deux sont libres en attendant la suite des procédures judiciaires.
«La poursuite de l’enquête a permis de cibler deux autres individus», ajoute le caporal Thibault. Différentes techniques d’enquête ont permis à la GRC d’obtenir des mandats, de localiser et d’arrêter Jorge Alberto Castrillon De Jesus, 21 ans, de Granby et Diego Fernando Contreras, 36 ans, de Saint-Hyacinthe, les 8 et 9 octobre dernier, dans la région de Calgary, en Alberta.
Les deux complices ont ensuite été escortés jusqu’au palais de justice de Montréal, où ils ont comparu le 10 octobre. «Ils ont passé la fin de semaine en détention et doivent comparaître ce matin (mardi) pour leur enquête caution», explique le caporal Thibault. Les deux suspects auraient comploté pour faire entrer de la cocaïne au Canada via l’Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau. «Ils sont accusés de complot pour importation de cocaïne», ajoute le caporal Thibault.
La GRC, qui a collaboré dans cette enquête avec l’Agence des services frontaliers du Canada, précise que d’autres accusations pourraient être portées en lien avec ce dossier.