Intersection Saxby et 112 : André Pontbriand peut enfin respirer
TRANSPORT. Les travaux de configuration à l’intersection problématique de la route 112 et du Chemin Saxby à Shefford sont terminés. Le maire André Pontbriand peut enfin respirer.
«C’est un soulagement et je touche du bois pour qu’il n’y ait plus d’accident», lance l’élu.
De l’an 2000 à l’été 2015, 85 accidents ont été répertoriés à cet endroit par le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports (MTMDET). D’après des données obtenues par TC Media via la Loi sur l’accès à l’information, de ce nombre, quatre ont été considérés comme graves et l’un a été mortel.
En 2012, d’importants changements ont été apportés à l’intersection, dont l’élargissement de la route 112, mais le taux d’accident est demeuré stable. Avant les travaux de 2012, le taux était de 5,75 accidents par an. Les deux années suivantes, le taux se situait à 5,5 impacts par an.
«On m’appelait chaque fois qu’il y avait un accident, soit les pompiers, soit des citoyens. Chaque fois, j’étais déçu», mentionne le maire de Shefford.
Dans les dernières semaines, la route 112 a été rétrécie et la configuration de l’intersection revue. Cette intervention vise à mettre en place une seule intersection en croix plutôt que deux intersections en «T», indique la municipalité.
Changement de garde
Shefford est sous la direction du département de l’Estrie du ministère des Transports depuis peu. Avant, la municipalité était sous l’autorité de la Montérégie. «On a attendu quatre ans et rien ne s’était fait. Avec l’Estrie, ç’a été très vite», témoigne M. Pontbriand.
Dans les prochains jours, la municipalité installera un radar pédagogique, cet appareil qui indique la vitesse, afin que les automobilistes lèvent le pied.
L’autre dernier élément à apporter à l’intersection est la réduction de la vitesse. À 500 mètres de part et d’autre du chemin Saxby, la limite passera de 90 km/h à 70km/h d’ici trois mois. «C’est le délai imposé par le ministère», informe M. Pontbriand.
Coût humain
L’élu note que le réaménagement aidera à réduire les «coûts humains» entourant les accidents. «Policiers, ambulanciers et pompiers intervenaient lorsqu’il y avait des incidents. Il y avait parfois transport à l’hôpital par ambulance et soins médicaux. Tout ça demandait beaucoup de sous. C’est sans compter les dommages aux véhicules», relate M. Pontbriand.