La Boucherie du Gros Buck: trois gars, trois passionnés

COMMERCE. La Boucherie du Gros Buck vient de souffler sa première bougie. Né dans l’idée d’élargir les services de boucherie d’un dépanneur dans le secteur Adamsville, à Bromont, le commerce a le vent dans les voiles. Et les trois associés ont la ferme intention de prendre le large.

«On va d’abord se faire connaitre dans la région, mais on vise d’offrir nos produits à la grandeur du Québec», affirme d’emblée l’un des associés, et propriétaire du Dépanneur Bonisoir à Bromont et du Dépanneur Voisin à Lac-Brome, Jean-François Côté.

Un service de coupe de viande est en place depuis des années au dépanneur bromontois. Dans le temps de la chasse, le nombre d’employés double afin de servir les demandes des clients pour de la coupe de viande, allant du castor au chevreuil, révèle le boucher.

La Boucherie du Gros Buck est simplement née dans l’idée d’élargir les services de coupes et de créer des produits de qualité. Pourquoi pas? Le père et le grand-père de Jean-François Côté étaient bouchers.

Les produits sont faits à la main. Les épices qui accompagnent la viande sont préparées avec des fines herbes de la région.

«T’sais la bavette échalote et vin qu’on vend n’est pas faite avec de la poudre et du sel. Non. Elle est faite à base de vin et d’échalotes. C’est naturel, c’est des produits de la région et c’est fait maison.»

Jean-François Côté, boucher

Comme dans le bon vieux temps. À l’exception que les produits sont offerts sous vide. «C’est facile. Tu achètes, tu congèles et tu dégustes quand tu veux. Ça évite ben des pertes», ajoute M. Côté.

Drôle de trio

La Boucherie du Gros Buck est géré par trois gars: un vendeur, un boucher et un professeur de musique, respectivement Marc-Alexandre Daigle, Jean-François Côté et Martin Laliberté.

Le trio s’entend sur bien des points, dont l’importance de se démarquer du lot par des produits originaux. La boucherie mise ainsi sur de la viande sauvage: du cerf rouge, du cheval et du bison. Porc, poulet et bœuf y sont également offerts.  

Du côté des saucisses, on en retrouve à l’ail, à la bière et au piment jalapeño. Sans oublier, la Cardiaque, une saucisse aux fromages en grains et au bacon, le produit vedette.

Pour leur première sortie publique, les gars se sont rendus au Marché de Pâques de Granby qui se déroulait début avril. «C’était fou, et ça super bien été. On arrêtait plus d’offrir des saucisses en dégustations et une dégustation valait automatiquement un achat. On n’a pas eu le temps de sortir de sous notre chapiteau, mais il parait que, dehors, tout le monde avait un sac de la Boucherie du Gros Buck», assure Jean-François Côté.

Bientôt, le trio tiendra des kiosques de dégustations dans des supermarchés IGA de la Rive-Sud de Montréal. Cet été, il sera au Festival des bières d’Alma.

Un bouche-à-oreille virtuel  

Les produits de la Boucherie du Gros Buck peuvent être cueillis dans les dépanneurs de Jean-François Côté. Une petite section leur est réservée.

Ils sont également offerts, depuis quelques jours seulement, au supermarché IGA Lambert Et Frères Inc de Chambly.

Mais les produits peuvent être commandés en ligne, par la page Facebook de la Boucherie, notamment.

Se fier aux médias sociaux pour se faire connaitre est un pari risqué pour les entreprises. Toutefois, tout porte à croire que leur plan fonctionne. «C’est que je suis spécialiste en médias sociaux», lance Martin Laliberté à la blague.

Lorsqu’on achète pour plus de 100 $ de viande, le commerce livre directement le paquet à la maison.

Fourchette de prix allant de 3,19 $ la livre pour la cuisse de poulet sans dos à 27,99 $ la livre pour de la fondue chinoise de wapiti.

Le site Web du Gros Buck est en construction. Plus d’informations sur la page Facebook de la Boucherie du Gros Buck.

Les suggestions gourmandes des bouchers

Pour le maitre boucher, rien ne dépasse la bavette de bison à la moutarde et à l’estragon.

Marc-Alexandre Daigle suggère la saucisse à la bière Trois-Pistoles, évidemment accompagnée par la bière du même nom de la microbrasserie Unibroue.

Le plus gourmand des trois gars, Martin Laliberté, salive devant l’Asperge asiatique, une saucisse aux asperges et aux graines de sésame noire. «C’est le produit qui m’a fait tomber en amour avec le Gros Buck». Puis, le T-Bone de porc, une pièce de viande massive.