La fusillade de Fort Lauderdale racontée par un Granbyen

TRAGÉDIE. Le Granbyen Marc Nadeau est l’un de ceux qui ont vécu la fusillade de Fort Lauderdale de très près, vendredi. Par chance, son avion est parti de Montréal en retard.

«C’est comme si tout avait été arrangé pour qu’on manque l’affaire. C’est un miracle, car on était supposé partir à 7 h 20, mais notre avion a été cancellé», lance d’entrée de jeu M. Nadeau.

L’engin a finalement décollé aux alentours de 9 h, et Marc Nadeau et sa femme, Diane Labelle, ont atterris vers 13 h en Floride. «On était supposé arriver au même moment que la fusillade a eu lieu. Lorsqu’on est arrivé, on voyait les gens courir dehors. On est resté dans l’avion jusqu’à 21 h, mais ça aurait été bien pire d’être dans l’aéroport», poursuit-il.

Ce dernier considère que dans les circonstances, les policiers et les membres de l’équipe de vol ont bien géré la situation. «On n’a jamais manqué de rien. L’équipage a été très professionnel et le pilote nous tenait au courant des développements», indique-t-il.

M. Nadeau mentionne que le moment le plus paniquant a eu lieu lors de son entrée dans l’aéroport. «C’était la cohue totale. On voyait les cafés, les sandwichs et les valises qui trainaient partout, comme s’il y avait eu une bombe atomique. C’est incroyable, mais on a aujourd’hui l’impression de ne plus être en sécurité nulle part», déplore le voyageur.

Marc Nadeau et sa conjointe laissent entendre qu’au final, leurs pensées vont aux familles qui ont perdu des proches.

À visionner ci-dessous, deux courtes vidéos prises à la sortie de l’aéroport. Gracieuseté Marc Nadeau.