La grève des 1000 ambulanciers de la FTQ a débuté
NÉGOCIATIONS. La grève des quelque 1000 ambulanciers syndiqués à la FTQ a débuté, à 00h01 la nuit dernière, dans plusieurs municipalités du Québec.
Quelques heures avant le déclenchement effectif de la grève, mercredi soir, le Tribunal administratif du travail a d’ailleurs statué sur les services essentiels qui devront être maintenus durant le débrayage.
Ainsi, dans le cadre de cette grève, des véhicules ambulanciers ne seront plus affectés sur place lors d’événements sportifs ou pour le tournage de films. Les paramédics se déplaceront au besoin.
De même, ils refuseront de transporter, mais pour le retour seulement, les escortes médicales et les équipements lorsqu’il n’y a pas de patient à bord de l’ambulance.
De plus, ils ne laveront pas l’extérieur des ambulances sauf les gyrophares, clignotants, miroirs, fenêtres, feux de route et bandes réfléchissantes.
Le tribunal les a aussi autorisés à refuser de compléter les formulaires et les rapports de vérification du matériel et des fournitures médicales, sauf pour le moniteur défibrilateur, lors des vérifications effectuées au début du quart de travail.
D’autres moyens de pression toucheront également l’utilisation de certains codes de communication radio et la fréquence des pleins de carburant des ambulances.
Parmi les villes touchées, on note Repentigny, Beloeil, Boucherville, Lacolle, Acton Vale, Huntingdon, Granby, Val-d’Or, Senneterre, Asbestos, Pointe-à-la-Croix, Paspébiac et Baie-des-Chaleurs, de même que la Corporation des ambulanciers de la Mauricie.
Les quelque 900 ambulanciers d’Urgences-santé, qui dessert Montréal et Laval, doivent également débrayer à compter du 5 février à 6h. Ceux-ci, syndiqués à la CSN, attendent la décision du tribunal quant aux services essentiels à maintenir.
D’autres ambulanciers paramédicaux syndiqués à la CSN dans d’autres villes doivent également faire la grève, mais à une date ultérieure.