La vision orange d’Anne-Sophie Legault
ÉLECTIONS PROVINCIALES. À une semaine du vote, la candidate solidaire dans la circonscription de Granby, Anne-Sophie Legault, a présenté l’entièreté de son programme électoral. Mais avant de se lancer dans l’énumération de ses priorités, la jeune femme de 25 ans a lancé quelques flèches en direction du député sortant de la Coalition avenir Québec, François Bonnardel.
«Les nombreux débats à Granby ont démontré qu’il y a véritablement deux visions qui s’opposent. Les citoyens ont le choix entre François Bonnardel qui propose des mesures anti-environnementales et socialement non équitable comme son 3e lien, des routes supplémentaires, des infrastructures de transports privés, des hôpitaux privés, la poursuite du financement des écoles privées, trop peu de logements sociaux et abordables et on en passe. La restauration des eaux de la Yamaska c’est une évidence, mais il faut en faire davantage pour notre planète (…). À l’opposé, nous avons la vision de Québec solidaire et celle que je propose d’un gouvernement aux services des réels enjeux de la population. J’ai le profond désir d’être présente et faire la différence pour les gens de Granby. Ayant l’environnement comme colonne vertébrale de mes propositions», a déclaré la candidate de QS, Anne-Sophie Legault.
Après avoir dressé quelques engagements proposés par le parti dirigé par Gabriel Nadeau-Dubois (réduction des GES d’ici 2030, électrification des transports en commun, ouverture des CLSC 24 heures sur 24), Anne-Sophie Legault a étalé ses priorités locales en économie, culture, environnement, santé et communautaire. L’octroi d’une aide financière de 1,5 M$ pour l’implantation d’un pôle universitaire, la modernisation du Palace de Granby et l’attribution du financement pour la construction de 1000 logements sociaux sont parmi les projets qu’elle entend pousser si elle obtient son billet pour l’Assemblée nationale le 3 octobre prochain.
Questionnée sur sa stratégie de dévoiler ses engagements alors que le vote par anticipation était déjà en cours, la solidaire a laissé entendre qu’elle avait préféré faire campagne sur le terrain au lieu de livrer ses idées au compte-goutte. «On ne voulait pas précipiter les choses. Notre but était connaître avant les besoins du terrain (…). Notre grande différence, c’est vraiment notre plan de transition écologique. C’est ce qui nous diffère des autres partis parce qu’on est le seul parti à avoir un plan concret et audacieux qui va nous permettre d’atteindre des cibles qui sont nécessaires.»