Le Musée de l’arme et du bronze bon deuxième après le Zoo de Granby
PATRIMOINE. Le Musée canadien de l’arme et du bronze n’a pas mis de temps à acquérir ses lettres de noblesse. À sa troisième année d’opération, ce dernier se classe déjà bon deuxième dans la liste des 20 activités à faire sur le territoire de Granby dressée par TripAdvisor Canada.
Le Musée, un organisme sans but lucratif géré par une douzaine de bénévoles, existe depuis 1999, mais n’a pas eu pignon sur rue avant le mois d’août 2014.
«Nous avons mis 18 ans à constituer les collections d’armes, de timbres, de pièces de monnaie et d’œuvres d’art que le grand public peut voir aujourd’hui», indique le conservateur de l’établissement, Pierre Gravel.
Au début de la décennie 2010, M. Gravel et son équipe ont notamment organisé une exposition d’armes pour le congrès international des musées militaires (Ottawa) et une autre pour le congrès des services secrets canadiens et américains (Montréal).
Le «petit musée» de la rue Dufferin à Granby propose aux visiteurs quelque 1261 armes de poing, armes longues, armes automatiques et semi-automatiques, silencieux, couteaux, poings américains, objets prohibés et autres. L’exposition itinérante du musée regroupe par ailleurs un millier d’armes civiles et militaires. L’établissement dispose enfin d’une certaine quantité de pièces en entrepôt, qui peuvent servir à remplacer un exemplaire endommagé ou être échangé à un autre musée.
«Les pièces de nos collections ne sont pas à vendre, car notre permis d’exploitation ne le permet pas», tient à préciser M. Gravel.
Des dons de toutes sortes
L’établissement accepte les dons de toutes sortes et de toutes provenances pour compléter ses collections. Certaines pièces sont toutefois refusées faute d’espace ou par manque d’intérêt.
«Si le Musée possède déjà quelques exemplaires d’une même arme, il n’a pas intérêt à en acquérir d’autres, même si l’objet en question lui est donné. En revanche, une pièce rare, disponible en plusieurs copies, présente un intérêt certain, car elle peut intéresser un autre musée», explique le conservateur.
Les armes acquises par le Musée proviennent principalement des dons successoraux (70 %), mais également des corps policiers (20 %) et de la population (10 %).
«Nous recevons en moyenne de 20 à 30 armes par semaine et cela, tout au long de l’année», indique M. Gravel.
Les familles qui souhaitent se départir d’une arme héritée d’un proche parent peuvent contacter le Musée pour connaître la procédure à suivre.
«Le Musée se fait un plaisir d’accompagner toute personne qui souhaite donner ou faire détruite une arme», ajoute M. Gravel.
Conservation et éducation
Le Musée joue à la fois un rôle de conservation et d’éducation populaire. Voilà pourquoi chaque arme reçue est identifiée et documentée, peu importe l’usage que l’établissement compte en faire (salle d’exposition, exposition itinérante, entrepôt).
Les visiteurs ont droit à une visite guidée de 90 minutes. Ils peuvent ensuite consulter l’historique et la fiche technique des 1 261 armes civiles et militaires du musée sur l’un des trois écrans d’ordinateur à la disposition du public.
L’établissement est accessible tous les samedis de midi à 16h30 du début de novembre à la fin avril (10h à 16h30 durant l’été). On peut également le visiter les autres jours sur simple appel. Le numéro à composer est le 450-531-7008.
«Les enfants sont également les bienvenus, car toutes nos pièces sont protégées par des panneaux de verre incassable», signale le conservateur.
Des commentaires élogieux!
. «La collection d’armes est surprenante, et la visite guidée est des plus intéressantes…» Carlita 77
. «Chaque arme a son histoire. Le guide est vraiment bien informé et sait nous garder attentif.» Claudine R.
. «Visite à faire seul (e), en famille ou entre amis (…) même si l’on est pas passionnés par les armes ou par les guerres.» Lily 419
. «Je recommande à tous, aux passionnés d’armes autant qu’aux simples curieux.» Mariedammm
. «Nous pensions effectuer la visite en 20 minutes, mais nous sommes restés près de deux heures. Le guide est patient avec les enfants, même lorsqu’ils sont un peu turbulent.» Julie D.