Les écocentres de Granby et Waterloo se dotent de bâtiments de service

MATIÈRES RÉSIDUELLES. Les écocentres de Granby et de Waterloo disposent désormais des infrastructures nécessaires pour entreposer, démanteler et valoriser certains objets encombrants dont les citoyens souhaitent se départir.

La MRC de la Haute-Yamaska et la Corporation de gestion des matières résiduelles de la Haute-Yamaska (COGEMRHY) ont consacré 751 000 $ au cours des derniers à la construction de deux bâtiments de service.

Un premier bâtiment de 2 500 pi2, implanté à l’écocentre de Granby, abrite plusieurs équipements et stations de travail pour le démantèlement des divans, causeuses, calorifères électriques, fours à micro-ondes et poussettes pour enfants.

«En démantelant ces objets encombrants, l’écocentre de Granby maximise le tri de certaines matières comme le métal, le bois et le tissu tout en offrant des stages en milieu de travail à une centaine de jeunes issus de divers programmes de formation. Une dimension sociale  qui vient s’ajouter à notre mission environnementale», explique le directeur général du COGEMRHY, Gilles Pelletier.

Un deuxième bâtiment, d’une superficie de 550 pi2, a par ailleurs été aménagé à l’écocentre de Waterloo. Cette nouvelle installation sert à l’entreposage des fluorescents, produits électriques et électroniques, du concentrateur de polystyrène et des matières destinées au réemploi.

Chacun des nouveaux édifices disposera également d’un espace dédié au réemploi. Cet ajout permettra de donner une seconde vie à certaines matières en bon état.

 «Plusieurs opérations, liées à la valorisation des matières résiduelles, étaient auparavant effectuées à l’extérieur beau temps, mauvais temps. L’ajout des deux bâtiments permettra aux employés de travailler dans un environnement contrôlé, avec tous les outils nécessaires à portée de main, tout en augmentant le démantèlement et le réemploi des matières conservées à l’abri des intempéries», signale le préfet de la MRC, Pascal Bonin.

Selon le porte-parole du COGEMRHY, l’ajout de ces infrastructures s’avérait nécessaire pour supporter la hausse de l’achalandage et du tonnage des matières récupérées aux écocentres.

«Les statistiques actuelles démontrent une demande sans cesse croissante. Entre janvier et octobre, la fréquentation des sites a augmenté de 17,7 % et le tonnage de 25 %. L’augmentation des heures d’ouverture et l’assouplissement des modalités d’accès pour les ICI (industries, commerces et institutions) ne sont pas étrangers à la hausse des activités», précise M. Pelletier.