Les tiques toujours bien présentes en Estrie

SANTÉ. Avec l’arrivée du beau temps, la Direction de la santé publique de l’Estrie rappelle l’importance de suivre les conseils de prévention contre les maladies transmises par les tiques. En effet, c’est en Estrie que les cas de maladie de Lyme et d’anaplasmose sont les plus nombreux.

L’an dernier, 296 cas de maladie de Lyme et 11 cas d’anaplasmose ont été signalés dans la région contre 387 cas de maladie de Lyme et 35 cas d’anaplasmose en 2021. Même si, depuis les dix dernières années, la tendance était à la hausse, des variations peuvent être observées, d’une année à l’autre, en raison de plusieurs facteurs comme l’augmentation ou la diminution de l’exposition des humains aux environnements favorables aux tiques, les conditions météorologiques qui affectent l’activité et la survie des tiques dans l’environnement, la prépondérance des activités de prévention sur le terrain et le niveau de connaissances des mesures préventives acquises.

Traitement préventif

Plusieurs secteurs ont été identifiés par l’Institut national de santé publique (INSPQ) comme territoire où la prophylaxie postexposition (traitement préventif) est recommandée. Il s’agit d’un antibiotique qui peut être donné pour prévenir la maladie de Lyme à la suite d’une piqûre de tique. 

Les secteurs où cet antibiotique est disponible sont La Pommeraie, la Haute-Yamaska, Memphrémagog, Val Saint-François et Val-des-Sources.

À la suite d’une piqûre par une tique, on peut communiquer avec Info-Santé au 8-1-1 ou consulter un pharmacien

Comment se protéger

Afin de profiter du beau temps en toute sécurité, la Direction de la santé publique de l’Estrie fournit quelques conseils de prévention lors d’une sortie extérieure, principalement en forêt, dans les boisés ou dans les hautes herbes.

On recommande notamment de porter des vêtements de couleur pâle qui couvrent votre peau et de placer les chaussettes par-dessus les pantalons.

On suggère également aux randonneurs d’utiliser du chasse-moustiques (à base de DEET ou d’icaridine) et de demeurer dans les sentiers dégagés des boisés et des forêts. Il est par ailleurs oppotrun de procéder à un examen sommaire, au retour d’une activité extérieure, afin de repérer la présence de tiques et de pouvoir les retirer le cas échéant.

Pour plus d’information, on peut consulter le site santeestrie.qc.ca/tiques.