Les Z’Enfantillages au DIX30

AFFAIRES. Petit train va loin. Le commerce Les Z’Enfantillages à Bromont s’exporte au quartier DIX30.

Sabrina Michaud a ouvert Les Z’Enfantillages, café, boutique et lieu de rencontre pour les familles, au printemps 2014. Depuis, les gens affluent.

Elle a été approchée par les promoteurs du DIX30 il y a à peine cinq mois. «C’est gros. C’est très gros. Et ce n’était pas dans mes plans», admet-elle.

L’opportunité d’ouvrir un second commerce était le signal pour entamer une nouvelle aventure, relève la jeune entrepreneure. «Depuis que j’ai ouvert à Bromont, je rêve à ce que deviendra Les Z’Enfantillages. C’est comme le premier pas dans la réalisation de mon rêve. C’est la concrétisation du début du rêve.»

Les Z’Enfantillages du DIX30 est ouvert depuis le weekend dernier. Il est dans un secteur où se retrouvent plusieurs commerces pour les familles. Comme pour celui de Bromont, le commerce de Brossard offre des produits québécois, des collations maison, des cours et des ateliers pour les parents. «Je connais les mamans qui viennent ici à Bromont. J’ai vu des enfants grandir. C’est important pour moi de conserver l’âme de l’entreprise», explique l’entrepreneure.  

Ceci impliquait beaucoup de temps et de travail manuel, souligne la propriétaire qui a entre autres conçu ses tables, fabriqué le comptoir et peinturé de nombreux objets. Sabrina Michaud, aidée par son conjoint, a aménagé le commerce en six semaines. «La semaine dernière, moi et mon chum avons dormi dans une roulotte… Stationnée au Wal-Mart du DIX30», dit-elle en rigolant.

«Quand on est entrepreneur, on ne compte pas nos heures. Mon chum s’est amusé à compter les miennes la semaine dernière. J’ai fait 135 heures», lance-t-elle.

Ambiance
Sabrina Michaud l’avoue : l’ambiance du DIX30 n’est pas comme celle de Bromont. «J’étais inquiète de dénaturer le commerce. Finalement, c’est tout le contraire. On se présente avec notre âme et on arrive la tête haute», image-t-elle.

La jeune entrepreneure est convaincue du potentiel du commerce de Brossard. «Il y a un bassin de population plus important et il n’existe pas de commerce de ce genre à Brossard et à Longueuil», relate-t-elle.

À Bromont et à Brossard, elle aura respectivement deux et six employés à sa charge. «J’ai des employées fantastiques. On a beaucoup de plaisir. Autant les employés que les clients. C’est un bien auquel contribue tout le monde», rapporte-t-elle fièrement.