Ligne triphasée : une décision d’ici un mois

BROMONT. La population de Bromont saura d’ici un mois ce qu’il adviendra de la future ligne triphasée d’Hydro-Québec.

La conseillère des relations avec le milieu d’Hydro-Québec, Ginette Cantin, informe que ce sont les quatre tracés dévoilés en juillet lors des présentations qui seront à l’étude. Les tracés impliquent le boulevard Pierre-Laporte ainsi que les chemins de Gaspé, de Magog et Miltimore.

«On doit terminer de prendre en considération tous les éléments techniques et environnementaux», affirme Mme Cantin.

La société d’État prévoit demander à voir l’étude du Groupe Desfor, une entreprise forestière qui a été mandatée par la ville de Bromont pour analyser l’ensemble des tracés. «Nous voulons les rencontrer et voir le contenu de leur travail. Ils ont peut-être des éléments que nous n’avons pas», informe la conseillère.

Rappelons qu’en août, les élus bromontois demandaient à la société d’État de trouver des alternatives, dont l’une qui visait le chemin Farr.

En début de semaine, le conseil municipal s’est rétracté et a rejeté ce 5e tracé puisqu’à la lumière de l’étude du Groupe Desfor, il aurait, entre autres, entrainé un important déboisement. Comme aucun des tracés ne convient aux élus, ces derniers ont demandé à la société d’État de choisir le meilleur tracé en fonction des considérations du milieu.  

La Ville entend s’assurer qu’«Hydro-Québec mette en priorité la conservation maximale du cadre forestier dans le contexte des routes champêtres, de même que les mesures de mitigation propre au Bassin versant du lac Bromont.»

Bromont demande à être impliquée et consultée dans toutes les phases de la réalisation du projet. Pour ce faire, elle mandatera le groupe Desfor.

La conseillère des relations avec le milieu entend accepter cette demande. «C’était un souhait depuis le début de travailler avec la Ville», affirme-t-elle.

De Gaspé : le moins convenable
À première vue, le tracé impliquant le chemin de Gaspé semble le moins convenable, informe Mme Cantin. «On n’est pas très à l’aise à l’idée que la ligne passe par le chemin de Gaspé», laisse-t-elle savoir.

À la dernière séance, des citoyens ont laissé entendre qu’ils considéraient qu’Hydro-Québec avait mené une campagne de relation publique et n’avait pas pris en considération l’opinion du milieu.

À cela, Ginette Cantin réplique que l’équipe d’Hydro-Québec mandatée pour ce projet a écouté et considéré les préoccupations des citoyens et des élus. «Consensus et unanimité ne signifient pas la même chose», affirme la conseillère des relations avec le milieu.