Maison Gilles-Carle: une pétition destinée au ministre Barrette

COMMUNAUTAIRE. Deux organismes de la région lancent un appel à la population afin de soutenir le conseil d’administration du Regroupement soutien aux aidants de Brome-Missisquoi (RSABM) dans ses démarches pour assurer la survie de la Maison Gilles-Carle.

La Société Alzheimer de Granby et région et la Coopérative de soutien à domicile Au pays des vergers ont décidé de mettre en ligne une pétition demandant au ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, Gaétan Barrette, de signer une entente récurrente avec le RSABM permettant de financer le service de répit offert par la Maison Gilles-Carle. Les personnes peuvent signer la pétition en ligne en cliquant sur le lien suivant: http://www.petitions24.net/entente_recurrente_pour_le_repit

«Nous vous invitons à signer la pétition sans plus tarder. N’hésitez pas à la partager avec tous vos contacts. Plus les gens seront nombreux à signer, plus de pouvoir nous aurons», indique la directrice générale de la Société Alzheimer de Granby et région, Julie Desgranges.

Il convient de rappeler que le RSABM se voit forcer de mettre à pied sa directrice générale et les autres membres de son personnel pour une période indéterminée à la suite de la perte de deux subventions totalisant 186 000 $. Les services de soutien et d’intervention auprès des aidants offerts par la Maison Gilles-Carle seront interrompus du 25 juillet au 17 octobre.

«Si le RSABM n’obtient pas une entente récurrente avec le ministère de la Santé et des Services sociaux permettant de financer le répit à la Maison Gilles-Carle, il devra cesser d’offrir le service de répit aux aidants de Brome-Missisquoi et ne pourra qu’offrir trois jours par semaine de soutien psychologique et d’intervention aux aidants de toute la région», ajoute Mme Desgranges.

Cette dernière prend soin de rappeler que le gouvernement du Québec a tout intérêt à financer adéquatement les organismes communautaires dont les activités contribuent à maintenir les aînés à leur domicile et retardent leur entrée dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD).