Marielle Dutilly follement amoureuse du Festival international de la chanson de Granby

PERSONNALITÉ. Marielle Dutilly a le Festival international de la chanson de Granby (FICG) tatoué sur le cœur. Bénévole pour cet important événement musical depuis 28 ans, elle est responsable des bénévoles lors de la présentation des demi-finales et de la finale depuis 23 ans. 
 

C’est après avoir été recruté par une personne du conseil d’administration du FICG que la dame de 69 ans a décidé de devenir bénévole. «J’ai tout de suite accepté de faire partie de l’aventure. J’ai occupé tous les postes. Au début, j’ai été placière. Par la suite, j’ai été préposée pour prendre les billets à la porte. J’ai également agi comme bénévole à l’arrière-scène pour la surveillance», explique-t-elle fièrement.

En 28 ans, Marielle Dutilly trouve difficile de se remémorer un seul moment marquant. Pour elle, chaque année amène son lot de nouveautés. «Tous les ans, il y a des choses qui se passent. Il y a des coups de cœur. Ce sont de jeunes artistes. Ils sont talentueux et ils jouent avec leurs tripes. Ils composent et livrent ce qu’ils ont été chercher. C’est de toute beauté», ajoute-t-elle.

En tant que responsable des bénévoles, elle doit trouver les bénévoles qui travailleront lors des quatre demi-finales et la finale. «Je dois faire en sorte que les gens que je choisis fassent en sorte que le spectateur soit bien et qu’il n’ait pas de contrariété. Il faut aussi aider les artistes qui se présentent au concours. On peut être appelé à dépanner ces gens-là», avoue-t-elle.

Marielle Dutilly doit également s’assurer qu’une personne soit en place afin de faire la sécurité à l’arrière-scène. «Ces jeunes-là ont besoin d’être dans une bulle. Nous ne voulons pas qu’ils soient déconcentrés. C’est un concours et un rien peut déranger. Les concurrents doivent être bien aussi», raconte la sexagénaire.

Mme Dutilly s’implique également auprès de divers organismes comme le centre d’action bénévole de même que dans un  chœur de chant.

En plus des spectateurs présents dans la salle, les bénévoles découvrent aussi de nouveaux talents musicaux et c’est le cas de Marielle Dutilly. «Il y a des trésors chaque année. Tu vois des jeunes qui finissent par percer dans le milieu du spectacle. Il n’y a qu’un gagnant, mais la plupart s’accrochent et tentent de faire leur place. C’est le fun de les voir après», lance celle qui est âgée de 69 ans.

«Ces jeunes-là sont forts. Ils ont beaucoup de valeurs et leurs textes sont parfois profonds», estime-t-elle.

Le recrutement des bénévoles au FICG se passe bien selon Marielle Dutilly. «On doit trouver une trentaine de bénévoles. De ce nombre, une quinzaine vont faire tous les soirs du concours qui se déroule au Palace. Chaque année, on se retrouve. C’est comme si on est une grande famille et on dirait qu’on s’est vu hier. On a hâte d’une année à l’autre de se voir.

En route pour la 50e édition

Marielle Dutilly espère reprendre son poste l’an prochain à l’occasion de la 50e édition du Festival international de la chanson de Granby. «J’y vais un an à la fois. Je ne suis pas près d’arrêter. Je vais continuer tant que je serai capable et tant que le festival voudra de moi», explique-t-elle avec un large sourire.