Nerprun bourdaine à Granby: le combat doit se poursuivre
ENVIRONNEMENT. Depuis le lancement de la campagne Action nerprun à l’automne 2014, près de 600 heures ont été accordées bénévolement à l’éradication de cette plante exotique envahissante à Granby. Malgré tout, le combat doit se poursuivre.
La seconde édition d’Action nerprun a lieu le 12 octobre, de 9h à 12h.
La Sauvegarde des écosystèmes du territoire de la Haute-Yamaska (SÉTHY), le Centre d’interprétation de la nature du lac Boivin (CINLB), la ville de Granby et l’Escouade nerprun invitent petits et grands à y participer.
Les bénévoles intéressés sont attendus en matinée à la grange du CINLB. Des équipes seront ensuite composées pour parcourir le site flanqué d’un déracineur. «Le fauchage n’est pas suffisant, il faut tout arracher», précise Bernard Valiquette, de la Fondation SÉTHY.
«Le nerprun est une machine à reproduction (…). Il se reproduit par ses graines et ses racines», poursuit-il.
L’Escouade rappelle aux personnes intéressées d’apporter une petite pelle de jardinage, des gants de travail et des lunettes de sécurité.
L’an dernier, près de trente personnes s’étaient portées volontaires à la première édition d’Action nerprun.
Au courant de l’année, des étudiants, des cadets de l’armée de Granby, et des employés de la compagnie General Electric ont prêté main-forte à ce combat contre cette plante envahissante.
Difficile de chiffrer le nombre de plants de nerprun qui reste à éradiquer du territoire.
Chose certaine, le retrait de milliers de plants a permis à quelques essences d’arbres de reprendre vie. Bouleau jaune, chêne et cerisiers, notamment.
À propos du nerprun
Le nerprun bourdaine menace l’écosystème du lac Boivin et son expansion ne donne aucune chance à la flore environnante. Il peut être retiré du sol de mai à octobre.