Philosopher sur la beauté au Cégep de Granby

ÉDUCATION. La beauté sauvera-t-elle le monde? Telle est la question de l’édition 2017 du Concours Philosopher du réseau collégial qu’organise pour la première fois le Cégep de Granby.

Le Concours Philosopher existe depuis 1988. Il vise à contribuer au développement de l’esprit critique et de la pensée citoyenne des étudiants.

Entre 100 et 125 étudiants des 48 cégeps publics y participent chaque année.
 
Les trois dernières éditions ont été organisées par le Cégep de Valleyfield. Le Cégep de Granby reprend le flambeau pour les deux prochaines années.
 
Les organisateurs, les enseignantes en philosophie Mélissa Caron et Joëlle Tremblay ainsi que l’étudiant à la maîtrise en philosophie de l’Université de Sherbrooke, Jean-François Dubé, souhaitent que ce concours rayonne au-delà des frontières de l’institution collégiale. «C’est un concours qui ronronne, qui se porte bien et qui a ses habitudes. On aimerait le sortir de ses habitudes pour redonner une place à la philosophie dans la cité», indique Joëlle Tremblay.

Les étudiants devront répondre à la question La beauté sauvera-t-elle le monde? par une dissertation de 2000 mots. Le gagnant, en plus de se voir remettre une bourse de 1500 $, verra son texte dans les pages du quotidien Le Devoir.
 
Bien que cet exercice qui demande rigueur et patience ne soit pas obligatoire, le trio aimerait bien que les étudiants du Cégep de Granby soient nombreux à y prendre part.

Sondage
Pour trouver la question de l’édition 2017, les organisateurs n’ont pas hésité à sonder les étudiants. «Nous avons été agréablement surpris de voir que c’était la beauté qui avait été préférée, et de loin», mentionne Jean-François Dubé.

«On a vu ça comme un cri du cœur», poursuit Joëlle Tremblay.
 
Selon eux, il s’agit d’une thématique «très large» qui permettra aux étudiants de «reprendre conscience de l’importance du beau et de la vie.»

Les outils et les ressources entourant ce concours seront disponibles à compter du mois de décembre. Les étudiants ont jusqu’à la mi-mai pour remettre leur dissertation.