Plaidoyer pour la sauvegarde de la nature

ENVIRONNEMENT. Vincent Laurie plaide en faveur de la sauvegarde de la faune et de la flore. Il demande aux instances municipales, dont la ville de Granby, de prendre en considération la nature lorsqu’il est question de développement résidentiel.

Vincent Laurie a réagi à l’article qui a été publié dans nos pages mercredi dernier et qui s’intitulait Construction résidentielle : Granby en bonne posture.

Cet article relatait, entre autres, qu’il s’était construit plus de maisons à Granby en 2016 qu’en 2015.

Vincent Laurie déplore que le développement résidentiel se fasse au détriment de la nature et souhaite montrer le côté de cette médaille. «Pour construire toutes ces habitations, le paysage de forêt qui accueille les nouveaux venus à Granby est démoli et remplacé par des petites boîtes bien cordées qui se ressemblent toutes», avance-t-il.

Il souligne que plusieurs personnes partagent son avis. «Du point de vue de ceux qui se savent partie intégrante de la nature, Granby se retrouve plutôt en mauvaise posture en permettant la destruction du monde naturel pour faire place à de nouveaux quartiers», indique le principal intéressé.

Selon lui, il est possible de développer sans nuire à la nature. «Je propose de recycler les espaces souffreteux et sous-utilisés de la ville au lieu de détruire les espaces naturels pour les remplacer par des espaces artificiels, ceux-ci représentent un profit initial qui coûtera davantage aux générations futures en entretien des infrastructures que l’argent perçu en taxes foncières au départ», soulève-t-il.

Il regrette que la création de nouvelles habitations, de commerces et d’industries soit dépeinte comme du progrès. «Nos élus sont fiers de la nouveauté et d’investissement dans le présent, je comprends leurs points de vue, mais il manque le point important des services de la nature qui sont perdus dans le processus.»

Vincent Laurie qui ne s’oppose pas aux instances municipales préfère parler de collaboration plutôt que de confrontation. Il a d’ailleurs déjà interpellé les élus de Granby et de Saint-Alphonse-de-Granby à ce sujet.

Principe
Le jeune citoyen qui s’intéresse à l’environnement depuis longtemps base son raisonnement sur le premier principe du sommet de la Terre à Rio de 1992, conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement. Ce principe stipule que les êtres humains sont au centre des préoccupations relatives au développement durable. Ils ont droit à une vie saine et productive en harmonie avec la nature.

«Malgré sa publication il y a plusieurs années, on constate par observation que les choses sont lentes à entrer en action et que le développement durable n’est pas à l’agenda dans notre région», note-t-il.