Saint-Paul: Jacques Viens vise la mairie

L’homme d’affaires et actuel conseiller municipal au poste 1, Jacques Viens, compte briguer la mairie de Saint-Paul-d’Abbotsford, le 3 novembre prochain. Développement, famille et environnement sont au cœur de ses priorités.

Après avoir été vice-président du Zoo de Granby, président du CLD au Coeur de la Montérégie, président du comité du 150e de St-Paul et membre de la Chambre de commerce et conseiller municipal au cours des quatre dernières années, Jacques Viens passe à la prochaine étape, celle de la mairie. «J’ai pris cette décision après une bonne réflexion. J’ai quatre ans d’expérience à titre de conseiller. C’est un bon timing. Si je n’y allais pas là, je crois que je l’aurais regretté», dit-il en entrevue au GranbyExpress.com, jeudi après-midi.

S’il indique qu’il y a plein de bonnes raisons pour ne pas se lancer, il en retient trois pour aller de l’avant. «À la base, je suis un aidant naturel. J’aime aider le monde. Quand les gens m’ont dit que j’avais du talent, j’ai fini par y croire. La deuxième, c’est de me réaliser moi-même et enfin, c’est parce que j’aime beaucoup Saint-Paul. Je veux participer à son évolution», raconte Jacques Viens. Ce dernier confie que son coming out relativement aux agressions sexuelles dont il a été victime dans sa jeunesse par un frère de Sainte-Croix au Collège de Saint-Césaire y est pour quelque chose dans ce cheminement.

Le Régis Labeaume du coin

Jacques Viens se qualifie de vrai et authentique. «C’est hyper important pour moi», ajoute celui qui se compare au maire de Québec, Régis Labeaume. «Il en a fait des erreurs, comme moi je vais en faire, mais il est vrai et authentique. Il n’est pas juste un politicien de bullshit. Régis Labeaume, c’est pas mal mon style, poursuit-il. Je suis un gars qui travaille en équipe, qui échange et qui écoute. Je suis aussi un gars de décisions. Il faut que ça avance dans la vie.»

Jacques Viens avoue qu’il ne convoiterait pas la mairie si l’actuel maire Dean Thomson avait choisi de se représenter à nouveau. «Dean a fait un beau travail. Il laisse un bel héritage. Il ne nous laisse pas de patate chaude.»

Le candidat à la mairie précise qu’il ne souhaite pas former une équipe et louange le travail de certains conseillers municipaux. «Tout ce que j’aimerais c’est que le prochain conseil soit composé de gens de qualité. Je veux aussi que les gens soient indépendants dans leur liberté d’expression et dans le vote autour de la table. S’ils ne sont pas d’accord avec un point, qu’ils soient capables de le faire savoir. Je souhaite aussi ne pas avoir de conseil municipal divisé parce que ça n’avance pas dans ce cas.»

Priorités

Parmi les priorités qu’il s’est fixées, Jacques Viens souhaite recréer un développement et installer les familles. «Il faut remplir le village avant tout autre développement et les développements ne doivent pas se faire au détriment des terres agricoles et de l’environnement», soutient-il. L’homme d’affaires n’a pas l’intention de doubler le nombre de résidences actuelles. Il compte aussi trouver une solution pour loger les personnes âgées et les jeunes familles. «Il n’y a pas d’unités de logement pour cette clientèle-là. Il faut leur trouver un endroit.»

Un vent de fraîcheur doit aussi souffler sur le village, croit Jacques Viens. «Il a besoin d’oxygène et d’un bon coup de main. On a perdu un guichet automatique. Il y a le dépanneur. C’est préoccupant.»

Enfin, il compte développer l’agrotourisme afin de bénéficier des retombées économiques. Le deltaplane peut aussi servir positivement à Saint-Paul-d’Abbotsford. «Je veux convaincre les gens que c’est un atout touristique important pour la municipalité. On a l’un des plus beaux sites au Québec. On pourrait peut-être développer un centre de compétitions. C’est une richesse qu’on n’exploite pas et qui pourrait donner de la vigueur au village», conclut-il.