Sainte-Cécile-de-Milton en pleine croissance
DÉVELOPPEMENT. Sainte-Cécile-de-Milton se développe à une vitesse grand V. Le parc PME affiche complet et le développement résidentiel est en pleine croissance.
Les 19 lots du parc PME ont trouvé preneur, informe le maire de Sainte-Cécile-de-Milton, Paul Sarrazin. «Déjà plusieurs constructions sont réalisées et d’autres sont à venir dans les prochains mois», précise-t-il.
Paul Sarrazin dit s’être impliqué personnellement dans le dossier du parc PME allant jusqu’à faire des suivis avec des entrepreneurs qui s’étaient montrés intéressés il y a plusieurs mois. «Ç’a été une grosse année pour nous. Tout ne s’est pas fait instantané. On a mis les choses en place», raconte-t-il.
Des congés de taxe et des délais de construction ont notamment été accordés à des entreprises souhaitant s’installer dans le parc industriel.
En 2016, 12 nouvelles constructions ont vu le jour totalisant une valeur de 3,1 M$, des chiffres à la hausse comparativement à 2014 où Sainte-Cécile-de-Milton avait alloué cinq permis pour une valeur de 2,1 M$.
Sinon, en 2016, 86 permis pour l’agrandissement, la rénovation, la réparation et la modification sur des bâtiments existants ont été émis, totalisant une valeur de 855 268 $.
En 2015, les chiffres étaient plus faibles. Au total, 69 permis étaient émis pour une valeur de 689 840$.
Le maire explique la croissance de sa ville en affirmant qu’il s’agit d’un endroit où il fait bon vivre. «Les gens commencent à voir que c’est une ville attrayante pour les jeunes familles, mais aussi pour les baby-boomers qui souhaitent être dans un endroit tranquille», relate-t-il en précisant que les citoyens ont accès à de nombreux services.
Paul Sarrazin croit que l’aspect «humain» pour lequel la Ville «met beaucoup d’effort» plaît. «Il y a moins d’obligations dans de petites communautés comme ici et les gens s’y retrouvent.»
Selon l’élu, Sainte-Cécile-de-Milton poursuivra sur cette lancée en 2017, notamment grâce au démarrage d’un projet résidentiel regroupant une quinzaine de nouvelles maisons, aux entreprises qui s’installeront dans le parc PME et à un projet porté par la municipalité qui améliorera son image. Le maire entend en dévoiler les détails lors de la présentation du budget 2017.
Waterloo
L’an dernier, le développement résidentiel de Waterloo avait fracassé des records avec 51 nouvelles constructions pour une valeur de 7,7 M$.
Les chiffres de 2016 sont moins encourageants. Le nombre de constructions neuves a chuté à 25. «Quand on a une année record, c’est plus difficile de garder le rythme», commente le maire, Pascal Russell.
Il préfère observer les chiffres sur un horizon de cinq ans. «Je pense qu’on aurait une meilleure image de la réalité. C’est normal que les chiffres fluctuent d’une année à l’autre», précise M. Russell.
Avec le projet résidentiel Le Nautiqua, dont la première pelletée de terre a été officialisée lundi, la ville de Waterloo devrait connaître à nouveau un essor en développement résidentiel, relate l’élu en précisant que l’offre résidentielle de la municipalité satisfera désormais tous les budgets.
Par ailleurs, Waterloo n’est ni une ville industrielle ni une ville commerciale, commente le maire. «On est une ville de services. C’est là-dessus qu’on a travaillé. On veut miser sur la pérennité des écoles alors on aimerait plus de familles. C’est pour cette raison que nous avons adopté une politique familiale, changé notre approche et aménagé les parcs et les services. On est en phase de récolter nos efforts», conclut-il.
Saint-Joachim-de-Shefford
De janvier à octobre 2016, sept unifamiliales ont vu le jour à Saint-Joachim-de-Shefford, contrairement à 16 l’année précédente.
Le maire, René Beauregard explique la baisse par le fait que les terrains constructibles se font de plus en rares. «Il reste quelques terrains privés et quelques terrains pour du multilogements, mais dans l’ensemble ils se font rares.
Il informe que le conseil municipal se penchera prochainement sur la question d’agrandir le périmètre urbain afin d’ouvrir la porte à de nouvelles constructions.
Shefford
À Shefford, 30 permis pour la construction de nouvelles résidences ont été alloués dans les derniers mois, comparativement à 41 en 2015 et 37 en 2014.
Le bureau du service de l’urbanisme projette à 10,5 M$ la valeur totale des nouvelles constructions en 2016, soit 1,3 M$ de moins qu’en 2015.
Selon le maire André Pontbriand, les chiffres devraient remonter l’an prochain alors que plusieurs projets résidentiels sont dans l’air. «On a des terrains en quantité», lance-t-il.
Le seul bémol que l’élu constate est que la valeur foncière est élevée. «Ici, les terrains sont dispendieux», admet-il.
André Pontbriand croit toutefois qu’il y aura des terrains «meilleurs marchés» dès l’an prochain.
Roxton Pond
Sur le territoire de Roxton Pond, 26 habitations résidentielles ont été construites entre le 1er janvier et le 5 décembre 2016, pour une valeur de 6,3 M$. Ces chiffres sont plus encourageants que ceux de l’année dernière, où 26 nouvelles habitations résidentielles ont été aménagées totalisant une valeur de 5,4 M$.
Saint-Alphonse-de-Granby
La responsable des permis et de l’environnement de Saint-Alphonse-de-Granby, Annie Lessard, informe que 16 permis ont été émis pour la construction neuve de maison résidentielle. Il s’agit d’un bon significatif comparativement à 2015 et 2014 alors que respectivement quatre et six permis ont été délivrés.