Train Montréal-Boston: l’Estrie et la Montégérie se mobilisent
TRANSPORT. Le dirigeant du projet de trains de passagers reliant Montréal-Boston, François Rebello, a obtenu un appui financier de plusieurs municipalités pour la réalisation d’une étude de faisabilité.
En fait, ce sont toutes les villes traversées par le chemin de fer qu’emprunterait le train de passagers qui ont donné leur acceptation, affirme l’homme d’affaires.
Cela comprend Saint-Jean-Sur-Richelieu, Brigham, Farnham, Bromont, Lac-Brome, Magog et Sherbrooke. Sans toutefois être traversés par le chemin de fer, Cowansville et Sutton ont également donné leur appui à l’étude de faisabilité qui portera sur le projet de trains de passagers reliant Montréal à Boston.
Les montants accordés se situent entre 2500 $ et 7000 $, pour une enveloppe totale de 45 000 $.
L’appui des élus de l’Estrie et de Brome-Missisquoi survient à la suite d’une opération séduction sur rails. En octobre dernier, l’ancien député péquiste avait invité les élus et les gens d’affaires des régions à faire un tour sur les rails. Son but était de les convaincre d’appuyer son projet.
À ce moment, le président de la Central Main & Quebec Railway (CMQ), John Giles, s’était dit ouvert au projet.
Les rails ne sont toutefois pas suffisamment en bon état. Pour être en compétition avec les autres modes de transports existants, il faudrait que le train circule à une vitesse plus élevée que celle pratiquée actuellement.
À ce jour, la CMQ a investi près de 22 M$ pour améliorer l’état de ses rails.
Selon M. Rebello, la portion entre Montréal et Saint-Jean-Sur-Richelieu est en bon état. C’est la portion de Saint-Jean-Sur-Richelieu à Sherbrooke qui pose davantage problème.
Malgré l’appui des villes, l’homme d’affaires attend toujours d’autres engagements financiers. Il espère notamment de recevoir une subvention de la Fédération canadienne des municipalités (FCM) par le biais du programme Fonds Vert.
Selon lui, il faudra attendre avril avant d’avoir une réponse et d’enclencher l’étude.
L’étude vise à évaluer l’existence d’un marché et dresser les coûts du projet.