Un Granbyen menace Philippe Couillard sur les réseaux sociaux
Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, et sa formation politique, le Parti libéral du Québec (PLQ) ont été la cible de menaces formulées sur le web par un Granbyen. L’individu, arrêté hier soir à Granby, devait répondre de ses actes devant la justice jeudi.
Le Granbyen aurait utilisé les médias sociaux pour menacer le premier ministre Couillard et le PLQ. Ces propos ont été détectés sur internet par l’équipe de vigie de la Sûreté du Québec. Une enquête, menée par la Division des enquêtes régionales de l’Estrie et l’Équipe des enquêtes régionales de Cowansville, a aussitôt été ouverte.
«La Sûreté du Québec a ensuite communiqué avec la Sûreté municipale de Granby parce qu’elle avait des raisons de croire que l’individu se trouvait sur son territoire», explique la sergente Aurélie Guindon, porte-parole de la Sûreté du Québec de l’Estrie.
Au terme d’une surveillance, le suspect de 29 ans a été repéré, puis arrêté à proximité d’un lieu de résidence par les policiers de Granby en soirée, mercredi. «Il a ensuite été remis à la Sûreté du Québec», poursuit la sergente Guindon.
L’individu a passé la nuit de mercredi en détention et devait comparaître jeudi devant un juge au palais de justice de Granby. Selon l’acte de dénonciation, le 10 août, il aurait menacé de mort ou de lésions corporelles le premier ministre Philippe Couillard. Neuf jours plus tard, il aurait récidivé, mais cette fois-ci en ciblant les membres du Parti libéral du Québec.
Anonymat?
La SQ profite de cette arrestation pour rappeler aux personnes qui se croient, à tort, à l’abri de poursuites judiciaires lorsqu’elles envoient des messages via les médias sociaux, en raison de l’aspect anonyme de ceux-ci, qu’elles peuvent faire l’objet d’accusations criminelles. «Malgré cette impression, des spécialistes de la Sûreté du Québec sont en mesure de retracer les auteurs de propos haineux ou menaçants et ainsi enquêter sur ces infractions criminelles», indique la sergente Guindon.
Tout propos haineux ou menaces formulés sur les réseaux sociaux feront l’objet d’une enquête permettant de retracer l’auteur.