Une activité communautaire au cœur du jardin de l’église Saint-Georges
Depuis les derniers jours, le projet de jardin de la biodiversité à l’église Saint-Georges ne cesse de fleurir alors que des élèves de 5e année de l’école Parkview ont récemment planté les vivaces entourant les plates-bandes. Avec quelques retouches à peaufiner, le projet devrait officiellement prendre vie à la rentrée des classes des élèves en septembre prochain.
S’étalant sur plusieurs mois, ce projet collectif a pour objectif d’impliquer les élèves dans l’aménagement et l’entretien d’un jardin tout en leur permettant de développer leur engagement communautaire. Chargé de projets et bénévole pour la Fondation de la sauvegarde des écosystèmes du territoire de la Haute-Yamaska (SÉTHY), Bernard Valiquette se fait un plaisir de partager ses connaissances dans toutes les étapes du projet.
«J’ai eu l’occasion de rencontrer les élèves pour leur parler de biodiversité, de l’importance des milieux naturels, de la nature ainsi que des biens et des services écologiques que la nature rend», précise le responsable. Depuis septembre dernier, les élèves ont pu mettre en pratique les théories offertes par Bernard Valiquette lors de différentes sorties au jardin situé sur le rue la rue Principale. Ils ont donc contribué à la plantation des arbustes l’automne dernier, à la germination des semis, à l’aménagement des plates-bandes et des vivaces et à l’installation du copeau. Alors que 90 % du projet vient d’être complété, quelques détails restent à terminer avant le dévoilement final.
Un projet de communauté
Outre la participation de la Fondation SÉTHY, de l’église Saint-Georges et de l’école primaire Parkview, plusieurs parents, bénévoles et organismes communautaires ont participé de près ou de loin à cette réalisation. L’Atelier 19 a d’ailleurs apporté sa touche artistique en remettant trois bancs empreints de mosaïques et de maisons pour oiseaux. Des parents apportent aussi leur appui en offrant des végétaux et de leur temps en participant aux sessions d’arrosage.
«Ç’a été jusqu’à présent un beau projet communautaire. C’est dans le même esprit que l’on réussit à relier notre volonté d’avoir un beau jardin pour la communauté», affirme Bernard Valiquette.