Une maison détruite par les flammes à Saint-Paul-d’Abbotsford

FEU. Une résidence unifamiliale du rang Papineau a été réduite en cendres, mardi avant-midi, par un incendie qui a pris naissance dans le garage. Le froid intense a compliqué le travail de la trentaine de sapeurs qui ont pris part à l’intervention.

Des passants ont vu qu’un incendie avait pris naissance dans le garage vers 10h44, mardi. «Ils sont allés cogner à la porte et ont appelé le 911», raconte le maire de Saint-Paul-d’Abbotsford, Jacques Viens. Ce dernier était en réunion à l’hôtel de ville lorsque les flammes se sont déclarées. «On a entendu sur les ondes que le résident essayait d’éteindre le feu avec un extincteur. Moi et Daniel-Éric [St-Onge, le directeur général de la municipalité] sommes venus rapidement, le temps que les pompiers mettent leur habit [et s’en viennent]. Quand on est arrivé, le résident était sorti. Il aurait pu tomber dans les pommes!» lance M. Viens.

À l’arrivée des pompiers, l’incendie était bel et bien confirmé. «La personne a essayé d’éteindre l’incendie avec un extincteur portatif, mais le feu était déjà bien propagé au niveau du garage. Il n’y avait pas moyen de l’éteindre avec un extincteur portatif», précise Étienne Chassé, coordonnateur – chef de division pour la MRC de Rouville.

Les pompiers ont utilisé une stratégie mixte pour vaincre l’élément destructeur. «Au début, on était en offensive et par la suite, on a travaillé en défensive pour se replacer. On a travaillé avec les deux stratégies pour couper le feu et limiter la propagation», poursuit M. Chassé. Plus d’une heure a été nécessaire aux pompiers pour maîtriser le feu. Un panache de fumée était visible sur une bonne distance depuis Granby. Le rang Papineau a été fermé à la circulation pour permettre aux services d’urgence d’effectuer leur travail. 

Froid intense

La vague de froid qui frappe la région a complexifié la tâche des pompiers affectés au combat de l’incendie. «L’eau fait en sorte que les pompiers sont mouillés et c’est plus dur», soutient Étienne Chassé. Une trentaine de sapeurs provenant des brigades de Saint-Paul-d’Abbotsford, d’Ange-Gardien et Saint-Césaire ont participé aux opérations d’extinction. Avec un mercure et un facteur éolien inférieurs à -15 degrés Celsius, de nombreuses équipes de pompiers se relayaient sur les lieux du drame.

Au moment d’écrire ces lignes, la cause du brasier n’avait pas encore été établie, mais le feu a pris naissance dans le garage. La résidence est une perte totale. «Même si une partie du bâtiment est encore debout, c’est une perte totale en raison des dommages causés par la fumée et l’eau», conclut Étienne Chassé.