Une première halte urbaine pour «VR» à Granby

TOURISME. Après Trois-Rivières l’an dernier, Granby tentera cet été l’expérience d’une halte urbaine pour les véhicules récréatifs (VR) et les voyageurs membres du réseau Terego dans l’aire de stationnement du parc de la Tannerie.

Du 24 juin au 4 septembre prochain, sept jours sur sept, trois cases de stationnement bien identifiées seront donc mises à la disposition des visiteurs Terego qui seront de passage à Granby pour découvrir les bonnes tables et les belles offres gourmandes d’ici. Ce nouveau partenariat entre Commerce Tourisme Granby_région (CTGR) et Terego permettra principalement aux adeptes de VR affiliés au regroupement d’avoir le privilège de se stationner avant de profiter des plaisirs de la région et d’y passer la nuit. 

Pour avoir droit de garer son VR, le visiteur membre du réseau de haltes et de stationnements devra tout d’abord réserver sa nuitée en ligne sur la plateforme Terego. Lors de son arrivée dans la Princesse des Cantons-de-l’Est, ce dernier se rendra par la suite au Bureau d’information touristique de la rue Denison Est où on lui remettra une vignette de stationnement et une manne d’informations. Petit point important: seuls les véhicules allant jusqu’à 21 pieds seront acceptés. 

«Les visiteurs touristiques de Terego vont pouvoir venir dormir pour une nuitée aux abords d’une multitude d’activités et de produits touristiques. Le tourisme lent ou slow travel, c’est à la mode. On se met à la page (…). On offre un lieu bucolique duquel les gens vont partir à pied ou à vélo pour découvrir la région», a expliqué Hélène Plante, codirectrice générale et responsable du développement touristique de CTGR. 

La proximité du centre-ville, le réseau cyclable de l’Estriade et la pléthore d’attraits vont assurément plaire à l’un ou l’autre des 5600 membres de Terego qui décideront d’ajouter Granby à leur itinéraire estival, selon la cofondatrice de Terego, Michèle Bourassa.

«Pourquoi vous nous avez pas appelé avant pour venir nous installer avec une halte. Vous avez un beau coin de pays, c’est formidable», a confié la dame avec joie. «Terego, c’est une communauté de membres en VR. Ce sont des gens qui veulent faire des découvertes, découvrir du pays et visiter une nouvelle région. C’est un peu ça le leitmotiv de nos membres.»

Des retombées pour l’achat local

Associée à Terego depuis l’an dernier, l’Érablière Bernard est à même de constater des retombées positives de l’arrivée de voyageurs en VR pour l’achat. Réfractaire au départ à l’idée d’héberger temporairement de gros véhicules sur sa propriété, l’entreprise a vite changé son fusil d’épaule, a raconté la directrice de l’érablière, Amanda Racicot.

«En toute transparence, on avait un peu de réticence. Mais au bout de deux voyageurs, on s’est dit: oh, c’est un autre type de clientèle. C’est des gens qui sont intéressés, qui entrent dans la boutique et qui posent des questions. Ils sont là pour cultiver l’essence de la région. C’est vraiment une clientèle wow.»

Et il faut croire que les voyageurs de Terego ont la dent sucrée à l’année puisque certains d’entre eux sont allés «camper» à l’érablière de la rue Denison Ouest cet hiver et ce printemps, a laissé entendre Mme Racicot.