Bibliothèque Paul-O.-Trépanier: le numérique gagne les lecteurs

LECTURE. N’étant toujours pas libre d’accès à la population en raison de la pandémie, la bibliothèque Paul-O.-Trépanier a dû revoir sa façon de faire. Pour la période estivale, les amateurs de lecture pourront se tourner vers le numérique pour enrichir leurs connaissances.

«La plupart de nos activités sont soit virtuelles ou bien c’est quelque chose qu’on peut faire avec une certaine distance, explique la bibliothécaire au développement des collections, Sandrine Gamache. La personne vient chercher ses documents sans jamais entrer dans la bibliothèque.»

Dans le contexte actuel, la bibliothèque Paul-O.-Trépanier a lancé des pages Facebook pour des clubs de lecture virtuels destinés aux enfants, adolescents et adultes. On y retrouve, entre autres, des capsules vidéo, des jeux questionnaire et autres. Et en ce qui concerne la location de livres matériels, il est toujours possible d’y avoir accès en consultant le catalogue en ligne ou bien en contactant directement le personnel par téléphone pour réserver les documents. La cueillette peut ensuite se faire sur rendez-vous directement à la bibliothèque.

La bibliothèque a mis aussi à la disposition des lecteurs sa propre chaîne YouTube et leur permet de consulter des livres numériques, des revues numériques ou bien des livres audionumériques en plus de leur donner accès à des cours de langues numériques ou bien du perfectionnement bureautique.

Et qu’en est-il de l’achalandage virtuel depuis le début de la pandémie?

«On a eu une pas pire augmentation, note Mme Gamache. On l’a remarquée, par exemple, pour les abonnements généalogiques. Habituellement, ça nous dure un an quand on fait nos achats pour les accès aux ressources généalogiques. Là, ça nous a duré quelques mois à peine. Il faut déjà qu’on refasse nos accès.  C’est étonnant. C’est super populaire. Ça a décollé. On a été très surpris, très content de constater ça.»

La bibliothèque Paul-O.-Trépanier compte d’ailleurs continuer de miser dans le numérique puisque «ça marche très bien cette année».

«On a un peu revu notre budget pour la fin de l’année et on a décidé de miser davantage dans le numérique, affirme la bibliothécaire. On ne sait pas vraiment ce qui va se passer dans le futur […] donc, pour le moment, on va miser un peu plus dans le numérique que dans l’imprimé. […] Ce qu’on constate quand même à l’échelle du Québec, c’est qu’en général, on est à l’ère du numérique. Ça gagne de plus en plus en popularité.»