Le Défi EnBarque: «ça me touche tellement»_Jean-Philippe Dion

Malgré ses engagements professionnels, Jean-Philippe Dion ne manquerait pour rien au monde le Défi EnBarque. Une journée au grand air en compagnie de participants motivés à pagayer pour la cause de la maladie mentale lui fait le plus grand bien. Un samedi de mai pas comme les autres pour le porte-parole de l’événement.

Une quarantaine d’équipes qui naviguent sur les eaux du lac Boivin et un volet jeunesse qui prend de plus en plus d’ampleur au Défi -EnBarque démontrent à quel point la communauté de la région endosse cet événement-bénéfice servant à financer des projets en santé mentale.

Associé au Défi EnBarque depuis quelques années, Jean-Philippe Dion est bien placé pour parler de l’importance de soutenir ceux et celles qui conjuguent avec la maladie mentale et leurs proches. Appelé dans sa jeunesse à épauler sa mère atteinte d’un trouble de santé mentale, l’animateur de La vraie nature avoue avoir beaucoup appris sur lui au cours de cette période.

«C’est sûr que ça amène des moments houleux et difficiles dans une famille. Et plus j’en parle, plus je réalise qu’il y a plein de façons de vivre ça. Ultimement, tout a été fait en sorte pour que ma mère passe au travers. C’est vraiment devenu le centre de notre énergie. »

«Chez moi, ç’a développé ma débrouillardise et mon sens des responsabilités. Avec du recul, je le réalise. Je me suis vraiment impliqué beaucoup.»

Son dévouement à l’endroit de sa mère est venu par le fait même forger l’animateur télé qu’il est aujourd’hui. «Si je fais aujourd’hui des entrevues plus humaines et plus près des émotions, c’est que super rapidement j’ai été exposé à ça dans ma vie les émotions à fleur de peau.»

Un enfant, un adolescent ou un adulte peut être amené à tout moment de sa vie à prendre plus de responsabilités à la maison lorsqu’un parent ou un proche doit composer avec un trouble de santé mentale.

«Quand je fais mon discours d’ouverture le matin (au Défi EnBarque), j’ai souvent le trémolo et les yeux dans l’eau. Ça me touche tellement de voir des centaines de personnes qui prennent leur samedi pour venir pagayer pour la santé mentale. Ça me touche beaucoup. Je suis bien fier de ma région», admet-il.