Découvrir Granby sous la lentille de Nicolas Charest

PHOTOGRAPHIE. Appareil photo à la main, Nicolas Charest prend plaisir à sillonner les rues de Granby afin d’immortaliser certaines facettes de la ville dans ses temps libres. Une passion lui permettant de redécouvrir sa terre d’adoption quelque peu délaissée dans les dernières années en raison de ses études.

Diplômé en droit à l’Université McGill, le jeune étudiant a eu la chance d’admirer d’innombrables paysages lors des dernières années. Après un exil en Californie pour compléter une maîtrise, Nicolas Charest est de retour

à Granby depuis un an le temps de finaliser son parcours académique. Entre deux séances d’étude, il en profite pour photographier certains clichés aux alentours. Un moment de bonheur pour le photographe amateur qui explore de nouveaux endroits parfois méconnus auparavant.

«Je trouve que Granby m’a beaucoup surpris, parce que je ne suis pas quelqu’un qui était très attaché à ma ville. D’être forcé à rester ici et de me promener autour de la maison et de redécouvrir le quartier de mon enfance, ç’a été un grand bonheur. C’est de pouvoir apprécier ce qui était devant moi depuis toutes ces années dont je n’avais pas pris le temps de contempler qui est agréable» affirme Nicolas Charest. Familier avec le quartier du boisé Miner, l’étudiant s’est grandement promené les derniers mois dans les quatre coins de la Ville pour photographier des paysages de tout genre.

«La photographie me force à me pavaner dans des quartiers que je n’avais pas vus avant. C’est plaisant de voir de nouveaux paysages . Ça m’a permis d’apprécier cette différence que l’on a à Granby. L’urbanisme et les visages sont différents d’un endroit à l’autre», mentionne-t-il.

Humble photographe

Autodidacte, Nicolas Charest a peaufiné sa technique de photographie argentique au fil de ses récentes sorties. Une technique bien différente à celle de la photographie numérique où il doit composer davantage avec la luminosité naturelle et du moment présent.

«Comme je travaille avec la pellicule, chaque photo doit être un peu plus réfléchie pour être certain qu’elle soit bonne lorsque tu reçois ta pellicule développée» souligne le jeune photographe. C’est donc à toute heure du jour qu’il prend en photo certains endroits en fonction de ses inspirations.

Le fruit de son travail est en partie transposé sur Instagram, plateforme primée par un nombre de photographes. Depuis la parution de ces récents clichés, le photographe connaît un léger gain de popularité auprès de ses abonnés. Ayant un grand respect pour la profession, Nicolas Charest tient à saluer le travail de photographes qui, selon lui, méritent une plus grande attention de la part de la communauté.

«Je me sentais un peu imposteur, car il y a tellement de gens qui dévouent des heures à la pratique de la photo que je trouve que c’est eux qui méritent qu’on les découvre. D’autant plus qu’en temps de pandémie, je trouve que l’on doit plus que jamais encourager les gens du milieu artistique», mentionne Nicolas Charest.