FICG 46: de la diversité au menu de la grande finale
FESTIVAL. Il va y en avoir pour tous les goûts lors de la grande finale du 13 septembre! Une année de surprises comme on s’y attendait. Voici ce qu’on a pensé des finalistes jusqu’ici:
Antoine Lachance (Sorel)
Il a rejoint le club de la deuxième chance. Demi-finaliste en 2012, le jeune homme de Sorel a fait ses devoirs. Plus assumé, plus confiant, c’est un auteur-compositeur-interprète professionnel qui nous a balancé son indie rock accrocheur. Un bel artiste à découvrir et à suivre.
Émile Bilodeau (Longueuil)
Un peu trop «vert» pour décrocher une place en finale. Il a fait très bonne impression, mais reste pour le moment plus près de l’ambiance de feu de camp que de l’auteur-compositeur-interprète accompli. Gamin habile comme pas un pour divertir une salle, on croyait revoir un jeune Pépé avec sa guitare. Tout un numéro et un auteur doué, fin observateur. Son talent d’orateur lui a valu une ovation.
Kelly Bado (Winnipeg)
Celle que l’on a le moins remarquée parce qu’elle a chanté le même soir que Michel Bilodeau, Émile Robichaud et Maison Brume (quelle soirée!). Bien qu’elle nous vienne de Winnipeg, c’est un voyage ensoleillé en Côte d’Ivoire qu’elle nous offre. Elle possède un fin contrôle vocal, un beau talent d’interprète, mais une seule chanson sur trois nous a paru au niveau d’une auteure-compositrice finaliste.
Michel Robichaud (Ste-Adèle)
Il part sans doute avec une longueur d’avance en grande finale. De loin l’artiste le plus accompli, le plus prêt, de la cohorte 2014. Véritable frère cosmique de Patrice Michaud (lauréat 2009), il se fait conteur-chanteur. Tout est dans le texte et dans le charisme, personne n’a connecté comme lui durant le concours. Il n’a pas volé son prix Robert-Léger du meilleur texte.
Soucy (Miguasha)
La bibitte de la finale. Le groupe a offert un mini opéra rock mettant en vedette (Cédric) Soucy. Un numéro théâtral joué à la perfection, juste assez irrévérencieux. Le hic, c’est qu’à l’exception de la troisième pièce, les chansons semblent plutôt servir d’accessoires à la mise en scène que d’élément principal, alors qu’il s’agit d’un concours… de chanson.