Granby: une pionnière de la francophonie

CULTURE. Depuis 1997, le Québec célèbre la francophonie, ainsi que les 70 pays ayant comme langue primaire ou secondaire, le français. Or, la Ville de Granby a commencé à célébrer la langue française en 1988. Depuis, elle est de toutes les activités qui visent la promotion du français, certes, mais aussi à développer de bonnes relations entre le Québec et la France.

Le 20 mars prochain sera la journée internationale de la francophonie. Une journée soulignée par les 70 pays qui ont dans leur culture, un héritage francophone. Pourquoi cette date a-t-elle été choisie? Parce que cela correspond à la journée où la première organisation de la francophonie a vu le jour à Niamey… au Niger! L’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), créée le 20 mars 1970, est donc à l’origine de toutes les organisations de ce genre qui suivront par la suite.

Association Québec-France Haute-Yamaska

Comme dit plus haut, la région de Granby est donc une pionnière en la matière au Québec. Comme on dit, il faut un cou robuste pour porter une couronne. C’est pourquoi l’Association Québec-France Haute-Yamaska organise des activités qui font la promotion de la langue française, il va de soi, mais aussi la promotion d’événements historiques, socioculturels et géographiques. 

Par le fait même, l’organisme de la région profite de l’occasion pour rendre un hommage particulier aux personnes ou formations s’étant illustrées de par notre héritage francophone commun.

Conseil d’une conseillère

Dans le cadre de cette journée qui prend une signification particulière pour Granby, la conseillère municipale du district 4, Geneviève Rheault, y va d’un commentaire sur comment elle compte souligner cet événement:

« Je citerais les deux premières phrases de la chanson  d’Yves Duteil, La langue de chez nous: c’est une langue belle avec des mots superbes, qui porte son histoire à travers ses accents. Les paroles de cette chanson, sont fortes de sens, alors, pour aller dans le même sens, j’inviterais les citoyens à s’approprier notre culture et à réviser nos classiques, notre histoire, mais aussi, La symbolique des mots. »